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Routes de Pissy et de Bendogo : Les dinars islamiques sont là

Publié le mercredi 24 janvier 2007 à 07h24min

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Le ministre des Finances et du Budget, M. Jean-Baptiste P. Compaoré et le président de la Banque islamique de développement (BID), le Dr Ahmed Mohamed Ali, ont procédé le lundi 15 janvier 2007 au siège de la BID à Djeddah (Royaume d’Arabie Saoudite) à la signature de trois accords de prêt pour un montant total de 24,17 millions de dinars islamiques, soit environ 18,32 milliards de FCFA.

Le premier accord de prêt d’un montant de 6 000 000 de dinars islamiques soit 4,5 milliards de FCFA est relatif au financement du projet d’interconnexion des routes nationales n°1 et n°4 à Ouagadougou.

Le projet d’interconnexion des routes nationales n°1 et n°4 à Ouagadougou concerne l’aménagement de deux tronçons routiers d’une longueur totale de 11,6 km comprenant :
- La section urbaine de la RN1 : Axe Ouagadougou - Bobo-Dioulasso ;
- La section urbaine de la RN4 : Axe Ouagadougou-Lomé.

Il vise à moderniser les voies, à assurer la mobilité des biens et des personnes dans la ville de Ouagadougou ainsi que la sécurité routière en agglomération et permettre le développement des échanges commerciaux entre le Burkina Faso et les pays voisins. Cet accord de prêt vient compléter le premier accord déjà conclu avec la BID dans ce cadre. Samandéni aussi a eu sa part

Le deuxième accord de prêt est relatif au financement du projet de développement agricole en aval des petits barrages à l’Est du Burkina Faso.

Ce projet, d’un coût global 7,054 milliard de FCFA a pour objectif de réduire la pauvreté en milieu rural dans la zone du projet par le développement et l’accroissement de la production des cultures vivrières pour assurer ainsi la sécurité alimentaire, contribuer à la sauvegarde des ressources naturelles et à la formation des organisations paysannes. Les principales activités concernent :

• La réalisation de six petits périmètres irrigués ; • la réalisation du barrage de Koaré ; • le développement des terres agro-pastorales ; • le développement des capacités managériales des organisations paysannes. La contribution de la BID est de 8 860 000 dinars islamiques soit 6,72 milliards de FCFA représentant 88% du coût total du projet.

Le troisième accord de prêt est relatif au financement du projet de construction du barrage de Samandéni.

Le coût total du projet est estimé à 65 milliards de FCFA pour lequel la BID contribue à hauteur de 9 310 000 dinars islamiques soit 7,056 milliards de FCFA représentant 10.6% du coût total du projet.

Ce projet vise à contribuer à la réduction de la pauvreté au Burkina Faso par la régulation du régime du fleuve Mouhoun et par l’augmentation de la production agricole et d’énergie électrique au niveau du pays.

Le ministre des Finances et du Budget et le président de la Banque islamique de développement ont saisi l’occasion pour faire un tour d’horizon de la coopération qui existe entre le Burkina Faso et la BID.

Ils se sont félicités de l’excellence des relations de coopération entre les deux parties et se sont engagés à les renforcer davantage.

Fait à Djeddah le 15 janvier 2007

(1) Le titraille est du journal

L’Observateur

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