Tout ce monde répondait présent à l’invitation faite par le Larlé Naaba Tigré qui tenait ainsi à leur témoigner toute sa reconnaissance suite à sa distinction comme homme de l’année 2007, par Sidwaya. Et c’est peu dire que d’affirmer que le Larlé - qui est le prototype d’homme qui œuvre inlassablement au bien-être des populations - était aux anges.

Et dans ce palais de ministre du Mogho, on n’a naturellement pas lésiné sur les moyens pour que la fête fût à la hauteur des attentes des invités : musique traditionnelle, beaux discours, échanges de cadeaux ont ponctué cette belle cérémonie. Mais le discours qui mérite qu’on y revienne, pour l’interpellation de toute la presse qu’il implique, reste sans doute celui de Michel Ouédraogo, le patron de Sidwaya.

Au cours de son speech, en effet, le D.G. du quotidien d’Etat a appelé le monde de la presse à plus de cohésion. Ce n’est un secret pour personne que cette corporation, loin d’être soudée, est terriblement minée de querelles intestines. Et Michel ne s’est pas contenté de sonner le tocsin des retrouvailles, il a aussi et surtout proposé à l’ensemble de la presse et ce, pour les années à venir, d’élire l’homme de l’année de toute la presse.

Ce qui signifie que si cette idée est mise en œuvre, on ne parlerait plus de l’année de Sidwaya, du Pays, de l’Observateur et autres. Cela relèverait du passé. Ce serait désormais l’homme de l’année de toute la presse nationale. Véritablement quel être humain resterait de marbre si l’ensemble de la presse le désignait comme l’homme de l’année ?

Mieux, cela pousserait à plus d’excellence dans différents pans entiers de la vie nationale. Cela créerait, à n’en pas douter, plus d’émulation et aurait une meilleure audience. C’est en cela que la proposition de Michel Ouédraogo mérite d’être, au besoin, approfondie pour sa mise en œuvre. Et c’est en cela également que les retrouvailles entre hommes de médias chez le Larlé augurent des lendemains qui chantent, pour toute la presse.

Rabi Mitibkèta
L’Observateur Paalga