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Partis sankaristes : Une union sans l’UNIR

Publié le lundi 15 janvier 2007 à 07h53min

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Fidèle Toé, B. Sankara et A. Déra

Une union de partis sankaristes vient de naître. C’est l’UPS, dont l’assemblée générale constitutive s’est tenue le samedi 13 janvier 2007, dans la salle de conférences Mathias Sanou du stade du 4-Août. Un mariage longtemps souhaité mais, le petit couac, est qu’il connaît l’absence de certains partis, et non des moindres, qui partagent l’idéal révolutionnaire.

Le moins que l’on puisse dire est que beaucoup de partis qui revendiquent l’idéal sankariste tiennent à briser le mythe de l’impossible union. Et visiblement, les quatre partis, qui sont à la base de l’Union des partis sankaristes (UPS), semblent en faire partie. Eux qui ont décidé de s’unir et de porter désormais un seul nom : « UPS ». Ce sont : la Convention panafricaine sankariste (CPS), la Convergence de l’espoir (ESPOIR), le Front des forces sociales (FFS), le Parti pour l’unité nationale et le développement (PUND).

En principe, depuis avant-hier, tous ces partis devraient laisser tomber leur sigle pour former un bloc monolithique. Sous les acclamations des différents militants présents à la cérémonie de clôture, les membres du nouveau bureau (voir encadré) se sont mis debout, face à l’auditoire, et ont brandi, vigoureusement et à l’unisson les poings pour scander ce slogan, devenu très célèbre depuis une nuit de 4-Août et qui est « La patrie ou la mort nous vaincrons ».

La présidence de l’UPS est tournante ; le changement se faisant tous les 3 mois. « Une stratégie pour éviter l’esprit de leadership tant décrié », dixit Nongma Ernest Ouédraogo, président de la CPS et maire de la commune de Tema-Bokin, à qui échoit le premier mandat.

Mais c’est tout de même un peu dommage que certains partis soient restés au bord du rail et n’aient pas pris le train « UPS ». Parmi ceux-ci, l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) qui, quoi qu’on dise, et au vu des résultats engrangés pendant les différentes élections, reste le premier parti sankariste du Burkina.

Selon Nongma Ernest Ouédraogo, ce parti avait pourtant été contacté et a même participé aux travaux préliminaires. Quelle est donc la position du président du parti de l’œuf et qu’est-ce qui justifie l’absence de son parti ? Joint au téléphone hier matin, alors qu’il s’apprêtait à aller à la messe, il nous a rétorqué que l’unité est une chose louable et recherchée par tout militant épris de l’idéologie de Thomas Sankara. Seulement, a-t-il expliqué, celle-ci doit avoir des bases solides et reposer sur des principes clairement établis.

Il a fait remarquer que les dés ont malheureusement été pipés depuis la présidentielle, où certains responsables se sont déclarés candidats sans un consensus qui était pourtant en gestation. Bénéwendé S. Sankara a néanmoins salué cette initiative des géniteurs de l’UPS en ces termes. « Je les encourage, surtout que ça fait des sigles de moins et que cela a permis une rencontre entre des adversaires d’hier ».

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 15 janvier 2007 à 17:17 En réponse à : > Partis sankaristes : Une union sans l’UNIR

    MALHEUR A CEUX QUI BALLONNENT LEUR PEUPLE !

    IL FAUT QUE TOUS LES SANKARISTES ARRIVENT A CREER UN GRAND DEBAT COMME LE PARTI SOCIALISTE L A FAIT EN FRANCE POUR CHOISR SON CANDIDAT.

    ALLER LES LEADERS PROUVER QUE VOUS ETES LES MEILLEURS

    TEMOIGNER DE VOTRE COURAGE, DE VOS ENGAGEMENTS POUR UN BURKINA FASO DIGNE

    VOILA CE QU ON ATTEND DE VOUS !

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