« C’est pour moi un agréable devoir de prendre la parole en cette réunion familiale pour présenter à vous-même, le président, à votre épouse et à tous vos proches une année de santé, de prospérité, de paix et de bonheur ».
C’est en ces termes que le premier vice-président du Conseil économique et social, Lassina Diawara, a présenté ses vœux au président Thomas Sanon au nom des conseillers et du personnel administratif.

M. Diawara a, par la même occasion, dressé le bilan de l’année écoulée. « L’année 2006 qui vient de s’achever a été riche et intense ». Selon lui, les deux sessions statutaires ont été organisées à bonne date. La première a porté sur les Objectifs du millénaire pour le développement et les financements innovants. La seconde sur la stratégie nationale de microfinance.

« Une troisième, en dépit des contraintes budgétaires était nécessaire afin d’examiner et de valider le plan d’action 2006-2010 », a ajouté M. Diawara. Il s’est réjoui du fait que le fonds de lutte contre la pauvreté et les exclusions sociales connaisse un démarrage effectif depuis juillet 2006. « Le conseil s’est particulièrement investi dans la reprise du dialogue gouvernement-syndicats et salue la bonne volonté des parties à privilégier la négociation », a-t-il dit.

M. Diawara a noté entre autres la fin de la réhabilitation de l’ancien siège et le bon déroulement du chantier du nouveau siège. « Il importe ici de souligner que l’assemblée générale statutaire de l’Union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique tenue a Alger en septembre 2006 a porté le CES du Burkina à la présidence de l’Union pour compter de 2007 », a indiqué M. Diawara.

Au regard du bilan, le président du CES, Thomas Sanon, a lâché : « le bilan que vient de dresser le premier vice-président est légitimement source de fierté et je voudrais qu’ensemble nous puissions nous en réjouir à juste titre, sans fausse modestie, fièrement, sincèrement ».
Il a ensuite salué l’engagement constant de ses collaborateurs. M. Sanon a aussi exprimé sa gratitude au président du Faso et le gouvernement pour la « considération et la prévenance », à leur endroit.

Le président du CES a profité de l’occasion pour lancer un appel à la sagesse, à la tolérance en cette année électorale pour que soient préservées la paix et la cohésion sociale. Pour finir, il dira à ses collaborateurs : « Du fond du cœur, je vous dis merci pour la confiance que vous m’avez portée depuis que nous animons ensemble cette grande institution dont s’est doté la Nation pour sédimenter la démocratie et promouvoir le développement ».

Hamadou TOURE

Sidwaya