Le show-biz burkinabè se porte bien. C’est du moins ce que l’on peut constater après une année artistique pleine d’effervescence : concerts, tournées musicales, festivals, rendez-vous culturels d’envergure internationale comme la SNC, Fêt’Arts, les Kundé, les NAK, le SIAO.

A toutes ces manifestations comme à bien d’autres non moins importantes, la musique burkinabè a toujours été au rendez-vous.

L’année 2006 a surtout été celle de la valorisation des artistes locaux. Cette nouvelle vision ou orientation des producteurs et managers d’artistes a surtout été remarquée depuis l’avènement du phénomène Takiborsé.

Loin d’être mis chaque fois au rang des guess stars, les artistes musiciens burkinabè sont devenus les points d’attraction lors des concerts : Alif Naaba, Sissao à la Maison du peuple, Yeelen, Yili Nooma au CCF, Rovane, Charly Sidibé au Reem-doogo, Floby, Sissao aux NAK 2006, etc. C’est la preuve que les artistes musiciens doivent se faire confiance et prouver que les mélomanes peuvent compter sur eux pour des spectacles grandeur nature.

La production des ouvres musicales par contre a été au ralenti en 2006. Il y a très peu d’albums sortis en 2006. A part les albums de Yeelen, Sissao, Floby qui ont beaucoup marqué les mélomanes, l’heure a surtout été à la production de maxi dont les plus en vue ont été "Célestine" de Madess, "Y croire" de Sami Rama, et "Papa Bakala" de Pata Pata DJ. C’est là le quinté d’artistes musiciens burkinabè de l’année 2006.

Floby, Sami Rama, Madess, Sissao, et Pata Pata DJ ont obtenu la part du lion que ce soit en production de spectacles qu’en vente d’albums. Gageons que 2007 nous donne plus de satisfaction en matière de production d’albums tant du point de vue du nombre que de la qualité.

Ismaël BICABA

Sidwaya