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Vœux de nouvel an au chef de l’Etat : les locataires de Kossyam ouvrent le bal

Publié le vendredi 29 décembre 2006 à 07h49min

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« Nous avons le devoir de préserver les acquis engrangés aux plans politique, économique et social... ». C’était l’appel pressant du chef de l’Etat, Blaise Compaoré, le 27 décembre 2006 au nouveau palais de Kossyam, en réponse aux vœux du personnel de la présidence du Faso à son égard. Un message qui vaut son pesant d’or, surtout au sortir des sanglants évènements des 20 et 21 du mois courant.

C’est parti pour les cérémonies annuelles de présentation de vœux au chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, c’est le personnel de la présidence du Faso et leurs familles respectives qui ont ouvert le bal, et pour la première fois au nouveau palais de Kossyam, le 27 décembre 2006 à Ouagadougou.

Dès 16 heures 30 minutes, la mise en place était terminée. Les collaborateurs du président Compaoré sont égayés par des morceaux d’artistes musiciens locaux : le groupe Bezou, Sissao, As Dj, Floby,... A 17 heures, les sirènes se font entendre. Le couple présidentiel et sa fille, Imana Jamila, est accueilli à coup de trompettes et de tambours de la fanfare militaire.

Le maître de cérémonie invite le représentant du personnel, le colonnel Assane Sawadogo, directeur général des Archives de la Présidence, pour son allocution. Après des vœux de santé, de bonheur..., celui-ci dresse un bilan des progrès réalisés par notre pays aux plans politique, économique et social.

Entre autres, la stabilité politique que connaît notre pays depuis une quinzaine d’années, le bon fonctionnement des institutions républicaines, la participation du président du Faso à diverses rencontres internationales, son implication dans la résolution d’un certain nombre de conflits sous-régionaux, telle son action réussie de facilitateur dans le conflit intertogolais.

Ce sont là, de son point de vue, des acquis éloquents qui font la fierté du peuple burkinabè, qui renforcent le rayonnement et le prestige de notre pays et traduisent « l’attachement de Blaise Compaoré à la paix, à la démocratie et à la solidarité dans un monde marqué d’incertitudes ». Pour le colonel Sawadogo, cela est un succès qui est « une source de motivation pour chacun d’eux à son poste de travail ».

Le personnel a renouvelé son engagement à œuvrer aux côtés du chef de l’Etat dans ces actions. Des cadeaux ont été par la suite remis à la famille présidentielle. Signalons que Blaise Compaoré a reçu un tableau représentant un cultivateur labourant son champ, en signe d’hommage pour ses actions multiformes en faveur du développement rural.

En réponse, le chef de l’Etat a laissé entendre qu’il reçoit ces vœux comme l’expression du renouvellement de la disponibilité du personnel à ses côtés et le témoignage exemplaire de leur engagement à mieux servir le Burkina Faso.

Il a souhaité une prompte guérison à ses collaborateurs malades et salué la mémoire de ceux dont la présidence s’est séparée au cours de 2006 qui s’achève.

Le nouvel édifice, pour Blaise Compaoré, est une invite à plus d’ardeur au travail et à un plus grand don de soi pour le Burkina. Il évoque, a-t-il poursuivi, l’espérance et l’ambition de notre nation à bâtir un futur prospère. Ce passage doit caractériser, selon lui, un nouvel esprit de combat pour l’accomplissement de leur contrat à l’égard du peuple burkinabè.

Depuis l’avènement de la IVe République, le pays a traversé différentes épreuves, a indiqué Blaise Compaoré. Toutefois, il est confiant au peuple burkinabè, dont « l’intelligence politique est supérieure aux bas instincts des négateurs de sa liberté et de sa démocratie ».

Il a par ailleurs salué les accords auxquels sont récemment parvenus le gouvernement et les syndicats, en 2006. C’est la preuve, selon lui, que les concertations franches entre les différentes catégories socioprofessionnelles et l’exécutif sont plus constructives que les confrontations systématiques, qui mettent en péril la paix sociale.

Cet exemple d’écoute attentive, d’ouverture et de responsabilité, a-t-il poursuivi, devrait « faire école au niveau de toutes les composantes dans la promotion du dialogue social pour une action collective plus efficace au service de la démocratie et du développement ».

Chacun, a conclu le président, doit œuvrer au quotidien à la préservation « des acquis aux plans politiques, économique et social », qui sont « les résultats d’une action résolue et le produit du travail des masses laborieuses de la nation ».

Hamidou Ouédraogo

Observateur Paalga

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