Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
- Djibril Bassolé, ministre de la Sécurité
Le Burkina a été secoué la nuit du 20 au 21 décembre par une crise, heureusement, inhabituelle dans son histoire. Une rixe malheureuse entre policiers et militaires qui a coûté la vie à un béret rouge a provoqué une montée d’adrénaline au camp Guillaume OUEDRAOGO. Les représailles qui s’en sont suivi sont venues rompre l’équilibre d’une nation encore fragile.
La bagarre de la nuit du 19 au 20 décembre serait classée parmi les nombreux faits divers de Ouagadougou, si elle n’avait pas failli basculer le destin de la nation.
Il est courant de lire dans les medias ou d’entendre dans les lieux de causerie qu’un militaire et un policier, un civil un policier ou des civils ont eu des prises de bec, ou des armes ont parfois été exhibées sans que cela ne retienne l’attention que ceux qui se prêtent à ce genre de frictions de la société.
Mais ce qui s’est passé à la place des Nations-unies a été un drame pour tout le Burkina. Après la perte d’un de ses soldats, la réaction violente de ses compagnons d’armes a causé encore plus de dégâts puisque des vies humaines ont été encore perdues en plus des considérables dommages matériels.
Le commissariat central de police, la Direction générale de la police nationale, le camp de la Compagnie républicaine de sécurité, le commissariat de Boulmiougou ont essuyé de tirs nourris de fusils. Et comme si cela ne suffisait pas, les grilles de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou ont été levées laissant s’évader plusieurs centaines parmi lesquels des criminels dangereux.
Cette montée de fièvre des jeunes soldats a eu pour première conséquence l’annulation des sommets des chefs d’Etat de la CEDEAO et de l’UEMOA qui devaient se tenir les 22 et 23 décembre. De mémoire de Burkinabè, c’est la première fois qu’un engagement vis-à-vis de la communauté internationale n’est pas honoré du fait de la situation intérieure défavorable.
Un geste malheureux entre individus apparemment isolés a eu des répercussions sur la vie d’une sous-région. Les chefs-d’Etat qui avaient déjà fait leurs valises pour Ouagadougou ont été obligés de reconsidérer leur emploi du temps. On mesure aisément les désagréments que cela peut causer sur la vie des de ces organisations en terme de problèmes à résoudre et de projets de développement à exécuter. Mais il faut faire avec.
L’affaiblissement probable du corps
A côté de ce désagrément qui pourrait entacher l’image du Burkina à l’extérieur, prend un coup l’autorité de la police. En contraignant les policiers à la débandade et en portant atteinte à l’intégrité physique de leurs lieux de travail, les jeunes soldats ont montré au citoyen lambda que ces hommes et ces femmes qui les soumettent à la rigueur de la loi ne sont pas des tout-puissants.
L’écorchure de leur image sera d’autant plus grand que des agents de police sont coupables d’écart de conduite sans que cela ne soit toujours puni comme il se doit. On peut citer entre autres les tueries de Balpouré et de Piéla. En ne sanctionnant pas les auteurs, la population a le sentiment qu’une main immanente les protège et que tout leur est permis. tigres en papier.
Pour des hommes qui sont en contact direct avec les citoyens, en tant que force publique disposant de moyens de répression, il leur faut du temps pour reconquérir leur autorité. On ne manquera pas de les rappeler chaque fois que de besoin la nuit du 20 au 21décembre 2006 où chacun du plus petit au plus gradé a pris ses jambes à son coup pour échapper à la colère des jeunes soldats.
Les enseignements à tirer
En l’espace de quelques heures, les Burkinabè ont sans doute comprisque ce qui se passe ailleurs peut se passer ici. Ils ont mesuré la grande richesse qu’ils ont en vivant dans un pays stable où chacun peut vaquer à ses occupations sans craindre de prendre une balle perdue ou sauter sur une mine au passage. Cela nous le souhaitons peut renforcer le sens des responsabilités de certains qui pour un oui ou un non ne jurent que par des extrêmes. Même, si des points de vue divergent, il est toujours mieux de privilégier le dialogue et la concertation.
Aucune nation n’est au- dessus du dérapage si ses fils choisissent des voies expéditives pour résoudre leurs problèmes. Certains « politiciens » et les extrémistes de tous bords, amateurs de la courte échelle doivent méditer ce qui s’est passé la nuit du 20 au 21 décembre 2007 sur avant de prendre position ou appeler à une quelconque action. La République est fragile et il est dangereux de jouer avec le feu.
En cela, il faut saluer la démarche du gouvernement qui a privilégié le dialogue avec les jeunes soldats à l’usage de la force pour les ramener à la rasion. En les rencontrant et en les écoutant, le ministre de la Défense a prouvé à ces frustrés d’un soir que l’autorité comprenait leur colère sans pour autant partager la forme de la réaction.
Les jeunes soldats ont d’ailleurs profité pour soumettre des revendications d’ordre corporatiste qui n’ont rien à voir avec la mort de leur camarade. Ils avaient donc d’autres ressentiments et il fallait les écouter pour prévenir des actions de genre qui auraient pour justification des problèmes de logement, de retraite ...
Par Ahmed NAZE
L’Opinion
Vos commentaires
1. Le 28 décembre 2006 à 10:47, par Adama KABORE En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
moi, je tire mon chapeau à nos forces militaires, parce que comme dit votre article, aujourdh’ui, on a l’impression que les policiers, le CRS fait la loi, tue des honetes citoyens sans armes et ne sont pas punis, et ils ne s’inquiète pas aussi.
il y a le fait aussi dans ces dernières années, on assite à un équipement de cette unité à des budgets oùu on se demande si ils étaitent les seuls à s’occuper de sécurité, je pense qu’en tandem les forces militaires, ils doivent jouer ce rôle.
tout cet état de fait à laisser naitre à l’esprit des CRS, qui sont compétents que les forces militaires et entrainant ainsi à des comportements vandales.
le budget de l’Etat, quoiqu’on dise est beaucoup oritenté vers les CRS, soit disant de combattre la criminalité, le grand bantisme
mettant du reste en marge nos forces militaires, alors qu’ils devaient travailler en collaboration.
Le 28 décembre 2006 à 17:25, par Paul En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
Bonjour,
Le Burkina Faso est une République avec des institutions et des lois. Nous n’admettrons jamais que chacun puisse avec les moyens de Cœrcition qui lui sont confiés par la nation se faire justice. Mon opinion est que ces soldats se moquent tous simplement de la République. Le problème s’est aggravé avec l’impression d’impunité qui a entouré les agressions de se corps habillé contre les autres composants de notre nation. Pour moi, ces écarts graves doivent être sanctionnés avec la plus grande sévérité (exclusion de l’armée et livraison à la justice) si nous souhaitons éviter à l’avenir ces comportements qui entament dramatiquement le crédit de notre cher Pays.
Le 28 décembre 2006 à 19:44, par kader En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
Mr paul n’amenez pas les gens a vous traiter de ce que vous n’etes pas .
Vous pensez que une vie humaine peut etre arracher aussi facilement et impunement ?
Parce que le burkina est une republique on peut tuer et y’a rien.
Toutes les precedentes exactions que la police a commis n’ont pas eu de repliques tout simplement parceque ce sont des civils .
c’est parce que les civils n’ont aucune force pour en decoudre avec cette police sinon c’est pas parce que les gens ne sont pas meurtris par la mort de leurs proches et de leurs compatiotes.
Alors de grace mr le constitutionaliste attendez si un jour vous perdez un proche dans ces conditions vous comprendrez combien vaut une vie.
Le 29 décembre 2006 à 00:05 En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
Merci Kader, Tu es un vrai fils de la RES Publica. Le silence coupable du gouvernement lache a debouche sur ce qu’on a vu. Si les exactions continuent, d’autres gbangbans arriveront, et pire qu’en cot d’ivoire. Togsida
Le 28 décembre 2006 à 21:34, par Bambara En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
Je suis d’avis avec Paul. Ces soldats font la honte de notre chère patrie. Il faut que la justice militaire s’en charge pour éviter dans l’avenir, pareille situation. Ils doivent être radié de l’armée. Il faut une enquête pour situer toutes les responsabilités et punir sévèrement les coupables
Le 29 décembre 2006 à 12:02, par ferdinand En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
Mr bambara et mr paul vous êtes limités dans vos reflèxions
si vous êtes en constipation d’idées mieux vaut ne rien dire , car vous ne faites qu’agraver la situation dans ce pays de paix.ces soldats dont vous traité de bon a rien sont avant tout ce sont vos enfants.cherchons la paix la reconciliation entre la defense et la securité que de vouloir juger qui que ce soit.car ce jugement n’aura jamais de jour mon frère.la presse n’est pas faite pour les personnes limitées en reflèxions.il faut aller loin dans vos meditations pour mesurer les faits.
Le 28 décembre 2006 à 21:50, par Mr Burkina En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
bonjour
je voulais dire un mot en ce qui conserne cet evennement.Je lance un appel encore a nos dirigeants .Ils doivent instorer une justice sociale dans ce pays ..Pour etre tranquile ils faut qu’ils apportent un peu de justice sinon un jour ils partiront sans le vouloir.Je veux aussi dire à tous que ce qui s’est passé n’est pas étonnant quand on voit que le burkina faso se permet de recruter des voyoux pour faire des hommes de l’armée.Ces comportement sont propres aux gestes qu’ils faisaient avant d’etre militaire et ils continueront toujours de manifester de la sorte car ils ont une education de rue.je voulais demander aux autorités de faire preuve de lucidité et de recruter ces milliers de jeune qui ont au moins le BEPC et qui n’ont rien trouver a faire que de boire le thé dans nos quartier.Je crois que si ces militaires avaient au moins le BEPC ;ils n’allaient jamais se comporter de la sorte .EN fait c’est mon opinion et j’invite tout le monde à discuter mais dans le respect bien sûr.
de la part d’un burkinabé quelque part dans le monde.
merci
Le 29 décembre 2006 à 00:03 En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
Mr Paul, De quelle republique parlez vous ? Non, je vous ai toujours respecte mais la je ne me retrouve pas. les autres aspects de la vie , les gens que les flicsa tuent impuynement sont aussi des atouts de la republique a proteger. Moi je dis que je regrette le gbangban la, mais Je dis FELICITATIONS aux BIDASSES. Cela va rappeler les malheureux fugitifs de flics qu’on ne bastonne pas impunement qq’1 pcqw’il est en civil. Oui.
Le 29 décembre 2006 à 20:24, par UN CITOYEN CONSCIENCIEUX En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République ! du calme les gars ! personne ne doit cautionner ce qui s’est passer dans la nuit du 20 décembre
tous ceux qui admirent ces délinquants dégusés en militaires sont de la même trampe que ces voyous. Faisons la génèse des choses ; tout à commencer par le concert du 17 décembre où des jeunes militaires sont venus pour entrer au stade municipal suivre le concert sans payer de tikets d’entrée, la CRS qui assurait le service d’ordre les permet d’entrée,au lieu que ces bidasses aillent au moins occuper les places des tikets " moins chers" c’est là où sont les autorités, là où le billet d’entrée coûte 5000 francs CFA qu’ils partent occupent, les CRS tentent de les déloger, une bagarre s’éclate, les bidasses s’en sortent perdant, ils reviennent avec du renfort, même fiasco, le lendemain nuit, le 18 décembre, un groupe d’excités armés de kalach ( les mêmes qui ont cassés les magasins la nuit du 20) s’en prennent aux éléments des CRS en patrouille au rond-point des nations unies, n’eu été leur équipement adaquat, ces CRS mouraient, des échanges des coups de feux un militaire meurt, trois sont hospitalisés....
Chers amis jouons balle à terre, laissons nos avis politiques de côté, soyons objectifs.
que veulent les militaires, je veux parler de l’armée en général, l’armée est nostalgique, la nostalgie des temps passés, voilà la vraie raison " c’est nous" l’armée ne peut veux accepter qu’un policier soit hisser aujourd’hui , le ministre de la sécurité déclarait " cette année plus de 90% des affaires des banditisme sont régler par la police..."
mes amis ! tout le monde sait que la, plupart des attaques à mains armées au burkina sont menées en complicité avec les militaires, ces CRS ambitieux étaient devenus leur ennemi numéro un.
Un citoyen comme vous disait la veille de l’affrontement," il fallait qu’on tue au moins 50 policiers" je lui ai dit, ça va vous coûter chers sans la police, vou verrez comment les bandits vont vous attaquer maintenant, le 28 décembre sur la nationale 4 , attaque d’un car de transport , bilan un mort et plusieurs blessés, vous pensez que qui a fait cette attaque, les mêmes excités qui ont pillé les armes.
Une arme sortie sans contrôle est un danger pour la population, ceux que vous glorifiez vont utiliser ces armes payées par notre argent pour nous attaquer. Vous verrez d’ici là ! on nous attaquera même dans nos chambre sans que quelqu’un nous vienne en secours.
De grace arrêtez de presenter des délinquants, des braqueurs comme des héros ! et je ne pense pas qu’un homme responsable verra et vivra ce qui s’est passé cette nuit et trouver le culot d’admirer ces gens là, ce ne sont que des vandales, j’ai honte pour notre armée, avant quand un citoyen était victime d’une injustice et qu’il voit un militaire il est content car il voyait un sauveur, aujourd’hui un militaire constitue un danger potentiel pour ce même citoyen.
UN CITOYEN CONSCIENCIEUX
Le 30 décembre 2006 à 11:40, par Lasco En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
Bonjour,
Ces Malheureux flics comme vous le dites sont ceux qui assurent la quiétude de vos nuits. Ils participent au développement de notre cher Pays en contribuant à assurer les conditions d’investissement. Leur apport est indéniable. Loin de moi l’idée de les accorder un blanc sein. Il y a surement des brebis galeuses dans la Police mais il ne faut pas jeter le Bébé avec l’eau du bain. La contribution de la police va au delà de la sécurité (identification des personnes, légalisation des documents, organisation des différentes manifestations dont nous sommes si fier ... et j’en passe). Nous ne pouvons pas dire autant de certains corps pourtant hyper budgétivore. Alors je vous en prie cher soldats citoyens, à défaut de contribuer, faites vous discrets, et ne détruisez pas ce que vous ne savez pas édifier. Merci
2. Le 28 décembre 2006 à 13:45, par Paul En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
Quelle honte !
Voila des mots qui ne devaient pas être écrits tant ils sont faibles de réflexion. Vous faites encore plus honte que ces petits soldas qui n’ont pas respecté notre peuple notre démocratie, et aucune de nos institutions. Il n’y a pas de raison à leur donner. Toute la republique et le peuple devrait leur dire la même chose. On ne doit pas laisser des armes à la main de jeunes mal formés dont les supérieurs sont aussi irresponsables. Moi j’attends la réaction de l’Assemblée qui pour le moment je l’espère réfléchit. La police fait des écarts cela est connu mais ce qui s’est passé ne doit en aucun cas comparé aux bétises de la police. Il faut prendre votre temps et écrire des choses que l’on peut lire et avoir une pensée profonde pour notre nation. Ce que les militaires ont fait est dommageable à nous tous. Avant je regardais l’armée avec méfiance mais respect aujourd’hui, je regarde l’armée avec dégout.
Sachez-le nous avons fait un mauvais pas à jamais. Je pense que la réaction des militaire n’a rien à voir avec la mort de leur camarade pour preuve ils sont sortis avec des problèmes tout autre qui à mon avis sont respectables. Dans un pays aussi fier que le notre, c’est un poigard dans les plaies de notre nation. C’est impardonable.
3. Le 28 décembre 2006 à 18:57 En réponse à : > Affrontement militaires/policiers : Ce faux pas de la République !
A la lecture des commentaires de la plupart des journaux sur les évènements qui ont recemment secoué notre pays, on a l’impression que de nombreux journalistes ont tendance à condamner les policiers. C’est leur droit. Mais personnellement je pense que nous sommes dans un pays de droit où nul ne peut se faire justice soit-même. Ce sont ces genres de situation qui ont entrainé des situations malheureuses qui ont failli avoir raison de notre democratie : David Ouédraogo, Norbert Zongo, etc.
Il faut analyser chaque chose dans son contexte. Certes, les policiers font des raquettes à longueur de journée, certes, il y a certains gestes de ce corps à condamner. S’ils le font, c’est aussi en raison de leurs conditions. S’il y a des gens qui doivent être frustrés au Faso, c’est bien les policiers. Ce sont eux qui doivent braver les bandits, garder et accompagner les ministres, encaisser le soleil lors d’occasion diverses, etc. Pendant ce temps, les militaires qui croupissent dans les camps si ce n’est dans des bars ou chez les prostitués à ne devorer que le budget de l’état, ont un salaire qui double sinon triple celui des policiers sans compter les nombreux avantages qu’ils ont.
Je ne sais pas si c’est par peur de se faire bastonner dans une buvette de Ouagadougou, mais je pense qu’à défaut de faire une analyse objective, on se tait. N’induisons pas nos "Jeunes Soldats" ou "Notre armée" en erreur. Le ministère de la sécurité n’a pas sa raison d’être à côté d’un ministère de l’adminsitration territoriale et d’un ministère de la défense. Il a été crée pour matter les étudiants et les militants du collectif. Maintenant assumons les conséquences.
Lorsque les gens disent que les CRS sont super équipés, je ne comprends pas. C’est quand même eux qui doivent bravés les bandits de grands chemins (entrenus par des militaires quand ces derniers n’y prendre pas part activement). Pendant ce temps, les militaires ou la gendarmerie qui doivent les appuyer dans leur tâche se soucient à peine de leur tache. De grâce notre armée n’est pas sous-équipés, mais inégalement équipés. L’armée de notre pays est probablement la mieux équipée de la sous-région, mais 75% de son matériel est détenu par le RSP. C’est à l’intérieur de l’armée que les révendications corporatives doivent se poser et non pas attendre de tuer des honnêtes citoyens qui font leur boulot et dont les impôts servent à payer les même militaires pour leur protéger.
Dans une démocratie, on doit redefinir les rôles et les missions de l’armée afin qu’elle puisse mieux contribuer au développement plutôt que d’être un bourreau pour son propre peuple. On se rappelle encore les cris de coeur de certains compatriotes reclamant le renforcement des compétences et des équipements des CRS pour affronter les bandits.
Je pense que notre armée peut mieux contribuer au développement de notre pays par des actions republicaines.