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CEDEAO : La stabilité et la démocratie de la sous-région saluées

Publié le jeudi 21 décembre 2006 à 08h09min

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Youssouf Ouédraogo

Ouagadougou abrite, le 22 décembre 2006, la XXXIe session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Afin de préparer cette rencontre au sommet en se penchant sur les conclusions des travaux des experts, tenus le 18 décembre 2006, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la communauté se sont réunis, le 20 décembre.

Le chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se retrouvent à Ouagadougou, le 22 décembre 2006, pour leur trente XXXIe Conférence. Afin de préparer cette rencontre, les ministres des Affaires étrangères de la Communauté se sont réunis, hier 20 décembre 2006, afin d’éplucher les conclusions des travaux des experts, tenus le 18 décembre dernier.

Il sera question au cours de cette rencontre de réformes de l’institution et surtout, des problèmes de sécurité et de paix dans la sous-région. Au sujet des réformes, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères du Burkina, Youssouf Ouédraogo a, dans son souhait de bienvenue à ses homologues, souligné que les réformes engagées depuis le Sommet de Niamey connaîtraitent leur point culminant avec la désignation des différents responsables de la Commission de la CEDEAO. L’intégration de la sous-région a toujours été selon lui, une préoccupation des chefs d’Etat, et il est devenu aujourd’hui impératif d’accélérer le processus au regard des mutations en cours dans l’économie mondiale.

« Nous devons accorder la plus grande priorité à la construction d’une organisation régionale forte et crédible axée sur la création d’un marché commun conformément au traité de notre communauté sur la libre circulation des personnes et des biens et, bien sûr, à la consolidation de la paix, de la sécurité et de la démocratie... », a indiqué le ministre d’Etat.

Pour Youssouf Ouédraogo, il faut se réjouir de la situation générale de stabilisation dans la sous-région avec l’enracinement de la démocratie et l’amélioration de la bonne gouvernance. De même, la situation sécuritaire s’est améliorée considérablement. Le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau sont à pied d’ouvre pour réconcilier les différentes franges de leurs populations et pour reconstruire leurs économies tandis que le Togo est sur la voie de la normalisation.

« L’année 2007 est également une année de scrutins électoraux majeurs pour la sous-région et il nous appartient de relever ensemble le défi pour donner au reste de l’Afrique et au monde, l’image d ’une région engagée et déterminée à consolider la paix, la sécurité et la démocratie... », a laissé entendre Youssouf Ouédraogo.

Mais tout cela ne doit pas, selon lui, faire oublier la situation en Côte d’Ivoire qui nécessite que plus d’efforts soient consentis afin d’aboutir à une sortie de crise. C’est pourquoi il souhaite qu’une attention particulière soit accordée à la paix et à la sécurité à travers le protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité. Et, à en croire le ministre d’Etat, la gestion des frontières, grâce à leur délimitation, participe au renforcement de cette paix et de cette sécurité.

La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine du Niger, présidente du Conseil de médiation et de paix, Mme Aïchatou Mindaoudou a, pour sa part, indiqué que la Communauté peut s’enorgueillir d’avoir enregistré en cette fin d’année, des avancées notables en matière de paix, de sécurité et de démocratie. Cependant, a-t-elle ajouté, des défis poignants rendent ce bilan mitigé. Selon elle, les efforts consentis et les résultats en matière de paix et de sécurité sont le fait d’un partenariat fructueux entre la Communauté, les pays amis, les organisations non gouvernementales et gouvernementales. C’est sur une note d’espoir à des conclusions satisfaisantes qu’elle a donné le top de départ de la réunion des ministres.

Etienne NASSA
Ali TRAORE

Sidwaya

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