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Inauguration du centre de développement chorégraphique de Ouagadougou : Un temple de la danse ouvert au monde

Publié le mardi 19 décembre 2006 à 08h32min

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Le samedi 16 décembre 2006, le ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Mme Alina Koala, a inauguré le Centre de développement chorégraphique, « La termitière » à Ouagadougou. D’un coût de 400 millions de F CFA, ce centre a pour vocation, la formation, la professionnalisation et la recherche dans le domaine de la danse chorégraphique.

Le public venu assister à l’inauguration du Centre de développement chorégraphique (CDC) « La termitière », ne s’est pas ennuyé. La troupe dodo du secteur n° 7 et les stagiaires du CDC ont tenu en haleine, l’assistance dans une atmosphère féerique.

Sis au quartier Samandin, derrière le Théâtre populaire, le CDC, « La termitière » est né en 2000 à l’initiative de Salia Sanou et Seydou Boro, tous deux des chorégraphes émérites. Depuis ce temps, avec le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, la Mairie de Ouagadougou et l’ambassade de France, le projet va, petit à petit prendre corps. « Ce projet s’est bâti comme une termitière, chaque jour, ajoute de la terre à la terre pour donner ce magnifique édifice », a attesté Mme Aline Koala, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme.

La symbolique de la termitière, a-t-elle ajouté, renvoie à la vie de cette espèce d’insectes reconnue pour sa vigueur organisationnelle. C’est pourquoi Mme Koala a invité le CDC à se donner les moyens pour être la plaque tournante de la danse contemporaine en Afrique. Première en Afrique de l’Ouest, ce temple de la danse va favoriser l’essor de la création, contribuer à la formation des acteurs et leur professionnalisation, participer à la recherche dans le domaine de la danse chorégraphique.

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme a, par conséquent, invité les artistes à fréquenter le CDC « La termitière » car dit-elle, « on aura beau construire le plus bel édifice, s’il est vide de présence, il est vide de vie ».

Dans la même veine, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, François Goldblatt a invité les artistes à placer la danse contemporaine dans le firmament de l’excellence de la création chorégraphique. Pour lui, le CDC est un défi lancé aux professionnels du pays, « Les acteurs remettent entre les mains des artistes de ce pays leur destin et leur devenir. Ils leur revient de démontrer que l’art peut vivre par lui-même », a indiqué M. Goldblatt.

Les parrains du CDC que sont le MCAT, la mairie de Ouagadougou et l’ambassade de France ont, chacun pour leur part loué cette initiative de Salia et Seydou. Ils espèrent que grâce à eux, à l’instar du FESPACO et du SIAO, Ouagadougou deviendra le haut lieu de la création chorégraphique.

Pas seulement pour les artistes burkinabè mais du monde entier comme l’a souligné le président du conseil d’administration du CDC, Jacques Guégané qui, en passant, a rendu un hommage aux pionniers de la danse contemporaine au Burkina Faso : Irène Tassembédo, Alassane Congo, etc.

Pauline YAMEOGO

Sidwaya

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