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Accès au marché international : Le secteur du textile à la recherche de normes

Publié le lundi 18 décembre 2006 à 07h56min

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L’organisme national de normalisation du Burkina Faso a organisé les 14 et 15 décembre 2006 à Ouagadougou un atelier sur la normalisation des produits dans le secteur du textile.

La nécessité de développer le secteur des produits textiles aussi bien quantitativement que qualitativement interpelle tous les acteurs de développement surtout quand on sait que le Burkina est un grand producteur de coton (premier dans la sous-région). C’est pourquoi la direction de la normalisation et de la promotion de la qualité (Fasonorm) a organisé un atelier national sur la normalisation des produits dans le secteur du textile. L’objectif global de cette rencontre est d’impliquer l’ensemble des acteurs concernés dans une démarche participative d’élaboration de normes nationales pour la production et la commercialisation des produits textiles. En effet, l’importance et le rôle des normes notamment dans la protection de la santé des consommateurs la préservation de l’environnement, la promotion exportations et le développement économique sont déterminants dans le contexte du commerce international.

Pourtant, la transformation du coton burkinabè demeure jusque-là très faible, le produit étant essentiellement sous une forme de fibre. La consommation nationale de produits textiles est elle aussi très importante, alors que la production ne couvre pas les besoins des populations.

On assiste à des importations massives de produits textiles étrangers, au détriment de ceux nationaux en raison de leur faible compétitivité sur le plan de la qualité, posant ainsi le problème de la sauvegarde du marché intérieur. l’atelier de Ouagadougou se propose donc de mettre en place un comité technique chargé de cette normalisation. Ces normes élaborées seront mises en application et devront servir les intérêts de toute la communauté, avoir une base technologique saine et être économiquement fiables.

Toute chose qui contribuera selon le directeur général de l’Office national du commerce extérieur, Justin Bayili à l’établissement d’un meilleur rapport de qualité/prix des produits textiles commercialisés sur le marché national et d’un accroissement de la compétitivité des produits locaux face à la concurrence des produits importés.

Aline Verlaine KABORE

Sidwaya

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