Ces journées de formation des acteurs du secteur privé a regroupé environ 400 participants et 30 institutions durant quatre jours. L’une des principales activités de ces journées de l’entreprenariat burkinabè était " l’étude sur l’état des lieux de l’appui-conseil au secteur privé économique du Burkina Faso".

Commanditée par la Maison de l’entreprise, cette étude, réalisée par le Cabinet MIR, a pour objectifs de répertorier les institutions d’appui susceptibles d’apporter des services de qualité à la micro, petite et moyenne entreprise et analyser l’offre existante de services et leurs modalités d’accès par les bénéficiaires.

Lors de la restitution des travaux de l’étude, le consultant de l’agence MIR, Alphonse Ouedraogo, a tenu à expliquer la notion du secteur privé aux participants. Selon lui, le secteur privé est " l’ensemble des activités de production et de commerce de biens et services en dehors de celles ou l’Etat ou ses démembrements possèdent des intérêts majoritaires". S’agissant des structures d’appui-conseil, sont considérées " comme institutions d’appui-conseil, les structures qui apportent directement ou indirectement des services de qualité aux micros, petites et moyennes entreprises, susceptibles de les engager dans une démarche de professionnalisation de leurs métiers". Ainsi, l’étude a permis de recenser cinquante cinq structures d’appui au secteur privé. Elles sont subdivisées en structures d’appui non financier.

Les structures d’appui non financier sont entre autres la Direction générale de la promotion du secteur privé (DGPSP), la Direction générale du développement industriel (DGDI). Parmi elles, celles d’appui financier sont placées en bonne place. Les banques, les établissements financiers et les institutions de microfinance. Selon le directeur de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF), Issaka Kargougou, ce document, à savoir l’étude réalisée, est une piste pour améliorer les prestations du secteur privé.

Alassane KERE

Sidwaya