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Politique sportive : A la bonne vieille école de l’USSU-BF

Publié le mercredi 13 décembre 2006 à 07h07min

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La mobilisation était réelle le jeudi 7 décembre 2006 à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’Union des sports scolaires et universitaires (USSU-BF) au stade municipal de Ouagadougou.

Le public, essentiellement composé d’élèves, a répondu à l’appel du ministère des Sports et des Loisirs, qui a réussi son pari de ressusciter ces jeux. L’ambiance était formidable et le parrain, François Compaoré, a su placer les mots justes pour encourager la jeunesse burkinabè à aller de l’avant.

Les élèves et étudiants sont venus des 13 régions du Burkina Faso pour marquer leur adhésion à la rédemption de l’USSU-BF. Le défilé, aux sons de la fanfare de la commune de Ouagadougou, a sûrement ravivé des souvenirs.

Le décor était impressionnant avec la fanfare de la garde nationale, qui a aussi apporté une note de gaieté à la fête. C’est dans une ambiance bon enfant que le parrain de l’USSU-BF, François Compaoré, en survêtement, a quitté la tribune officielle pour livrer son message.

Celui-ci, qui semblait retrouver une seconde jeunesse, a déclaré que le Burkina Faso dispose aujourd’hui des acquis dans le domaine des sports qui l’ont hissé comme une référence en matière de conception et de mise en œuvre de politiques sportives visionnaires, volontaristes et efficaces.

Sous l’impulsion du président du Faso et du gouvernement, a-t-il dit, l’option est clairement et résolument prise de construire une relève stable, dans la quasi-totalité des disciplines aux fins d’assurer le succès continu et l’épanouissement de nos sportifs dans les compétitions.

C’est pour marquer son adhésion totale à cette politique audacieuse entreprise par le ministère chargé des Sports que François a accepté avec ferveur l’invitation qui lui a été faite par le premier responsable de ce département d’être le parrain de la présente cérémonie marquant le début des activités de l’USSU-BF.

Outre l’honneur fait à sa modeste personne, il ne pouvait refuser de s’associer à cette ambition nationale, pour plusieurs raisons. La première, c’est que l’USSU-BF lui rappelle ses bons souvenirs de jeune élève, des souvenirs qui ont résisté au temps et qui, il croit, ne s’effaceront jamais.

La deuxième est la certitude qui l’anime quant aux nobles idéaux que la pratique sportive peut véhiculer pour une raison qui se veut dynamique et émergente.

Les moments d’euphorie

Pour le parrain, évidemment, cette tribune n’est pas le lieu approprié pour conter aux élèves et étudiants, les moments d’euphorie qu’a vécus leur génération du temps des oppositions entre le collège Joseph Mukassa et le cours normal de Koudougou, des rencontres entre le noble Zinda de Ouagadougou et le grand LOC de Bobo, entre le PMK et le collège de la Salle.

Selon lui, l’USSU-BF était, à cette époque, la jauge du dynamisme des différents établissements, les résultats scolaires constituant naturellement le premier enjeu pour tout élève, pour tout parent, pour tout enseignant et pour tout chef d’établissement. C’est donc à juste titre qu’il s’est senti interpellé pour contribuer à sonner le rassemblement de tous ceux qui ont connu les temps forts du sport scolaire et universitaire afin de lui redonner son lustre d’antan.

Quant au ministre de la jeunesse et des Sports, Jean-Pierre Palm, il a souhaité que l’USSU-BF soit désormais une organisation fédératrice en laquelle tous les scolaires et les étudiants se reconnaissent quand on parle de sport, une institution qui brille par son efficacité et une vraie pépinière du sport burkinabè. Le sport, a-t-il indiqué, se construit harmonieusement en commençant par la base et non pas par le sommet.

Il a pris l’engagement devant toute la nation que rien ne sera plus comme avant. Le département qu’il dirige s’est engagé à innover, à développer l’écoute, à favoriser la concertation permanente dans l’organisation de l’USSU-BF pour qu’elle joue son rôle de pourvoyeur de talents à l’élite sportive nationale et qu’elle soit le véritable tremplin de notre ascension sportive, le référentiel du sport aussi bien au primaire, au secondaire, qu’au supérieur.

Justin Daboné

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