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Mariame Dramé raconte... Amity Méria

Publié le mardi 2 janvier 2007 à 07h52min

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Amity Méria

Elle est jolie, ravissante et on l’appelle affectueusement « Mimi » à la maison. Mais, contrairement à la « Jolie Mimi » du célèbre chansonnier ivoirien, Daouda Koné alias « Le sentimental », elle a, elle, le charme de « Miss Africa » et la voix de Myriam Makeba. Enfin, elle a une voix de rossignol, qui sait vous emporter, lorsqu’elle tutoie ces saisissants et limpides tremolos dont elle a le secret, au paradis des belles voix africaines.

Une voix qui sait, cependant, garder cette profonde douceur qui vous captive inexorablement.
Elle, c’est Mariame Dramé, une femme humble, d’une simplicité déconcertante, mais ô combien studieuse, rigoureuse, organisée. Elle, c’est Amity Méria, une artiste accomplie, musicienne dans l’âme, qui a déjà enrichi le paysage musical burkinabè de cinq albums, à force de travail, de persévérance et de sacrifices, et qui compte incontestablement dans l’arène musicale internationale. Fasozine a rencontré, pour vous, la femme et l’artiste.

De son enfance à Bobo-Dioulasso et à Banfora, à l’Ouest du Burkina, Amity Méria garde le souvenir, encore vivace, d’une ambiance familiale « assez calme, gaie, mais rigoureuse ». C’est en effet dans la double rigueur de Dieu et de l’éducation qui en découle que Tidiani Dramé, socio-pédagogue aujourd’hui à la retraite, a élevé ses dix enfants, dont la benjamine, Awa, a déjà, malheureusement, trouvé le repos éternel.

Aux côtés de papa Dramé, Oho Aminata Kambiré, est une mère accomplie, heureuse de voir grandir ses autres quatre filles et cinq garçons que la vie a préservés jusque-là. Ma mère « est d’une pureté enfantine et, malgré son âge avancé, elle reste profondément amoureuse de mon père comme une adolescente », révèle, à son sujet, sa fille Mariame.

Née sous le signe du taureau il y a maintenant quarante ans à Gaoua, Mariame Dramé, petite-fille d’un maître coranique, a très tôt été pétrie dans les principes d’honnêteté, d’acceptation de l’autre... Des principes qui, renforcés par la culture de la persévérance que lui a inculquée sa maman, forgeront la personnalité de la femme qu’elle est devenue, en même temps qu’ils modèleront l’artiste qu’elle restera toujours.

Et si elle évoque avec émotion et nostalgie son passage à « Sainte Thérèse de Banfora », un établissement tenu par les « sœurs religieuses de la Sainte enfance » et où elle a essuyé, plusieurs années, ses fesses sur les bancs du savoir, c’est que l’ordre, la discipline et la religiosité des lieux caractérisent encore aujourd’hui la fille aînée de Tidiani Dramé. « J’ai très rapidement pris conscience du fait que j’appartenais à une société qui a des lois. Cela a cultivé en moi un sentiment patriotique, qui dépasse les limites du Burkina Faso pour s’étendre au continent, et qui se ressent dans mes chansons. »

Des chansons ? Amity Méria en a de toute beauté, et son dernier opus, « Maaya », est un concentré de merveilles musicales, résolument ouvertes sur le monde, même si la magnificence des riches sonorités mandingues est, ici, on ne peut plus prononcée. Sur cet album qui se laisse écouter, avec comme support, des clips vidéo bien élaborés, l’on apprend qu’il faut savoir s’y prendre pour... « apprivoiser » cette femme que la vie n’a pas manqué d’éprouver. « On ne m’apprivoise pas » sonne un peu comme une mise en garde, mais aussi, semble-t-il, comme une invite à découvrir et à partager les valeurs qui sont celles de cet artiste, véritable ambassadrice de la musique et de la culture burkinabè, pardon africaine, aux quatre coins de la planète.

Duel entre la craie et le micro

C’est avec l’Orchestre de l’Université de Ouagadougou (OUO) que Amity Méria fit ses vraies premières armes de chanteuse, vers la fin des années 80. Elle se rappelle encore, comme si c’était hier, de ce temps où elle formait une bande d’excellence avec des artistes en devenir comme Eugène Kounker, Ernest Vio, Zêdess, Abdoulaye Konaté, Jean-Yves Bayala et autres. « Depuis le lycée, j’aimais bien chanter, animer les nuits culturelles.

Mais c’est à l’université que la vocation s’est vraiment dessinée », précise-t-elle. Une vocation qui s’est faite plus pressante, plus précise, plus concrète, lorsqu’au début de la décennie 90, elle dut choisir entre son métier de professeur et sa (déjà ?) passion musicale.
L’on sait aujourd’hui que dans ce duel terrible entre la craie et le micro, ce sont finalement les scènes et autres studios d’enregistrement qui l’ont emporté. Au grand bonheur des mélomanes.

En effet, les plateaux et émissions de télévision passent, les albums s’enchaînent, les spectacles s’additionnent, les initiatives aussi, le succès éclate, la foule jubile, la reconnaissance nationale s’exprime, la promotion internationale s’enclenche... et Amity Méria reste égale à elle-même. Son maître mot : humilité. Un maître mot qui se conjugue avec organisation et rigueur. Et extrêmement sensible avec ça, Amity ! « Je côtoie tous les jours beaucoup de situations où je suis impuissante », regrette-t-elle.

Mais, par-delà les difficultés inhérentes à la vie, Mariame Dramé alias Amity Méria a le sens des réalités. Pierre après pierre, elle a construit ce qu’on pourrait appeler son petit empire à elle. Elle est ainsi propriétaire, à Ouagadougou, d’un salon de beauté pour rendre ces dames encore plus belles, d’un espace culturel, « Le Diadème », point de ralliement du Ouaga artistique mais aussi du tout-ouaga, et surtout d’une maison de production et de duplication de cassettes audio, de compact disc (CD), DVD, VHS... baptisé « Casaïs Productions ».

Artiste accomplie et donc femme d’affaires organisée, Amity Méria n’est pas moins une femme tout court, avec un cœur qui ne demandait qu’à être pris, et que le doux et patient Lassina Barro a réussi à... « apprivoiser » fin juillet 2005. En repensant à tout ça, sans doute avec la complicité de son fils, Rachid, 21 ans, fruit d’une relation antérieure, Mariame Dramé doit certainement bien se dire que, malgré tout, Amity Méria a réussi sa vie. Et déjà, elle pense à son prochain album, un opus d’au moins dix titres, prévu pour sortir en 2007, et qui s’inscrit dans la même tendance que le précédent. « Mais avec de nouvelles couleurs et des clins d’œil aux jeunes », prévient-elle.

Dans le duplex qu’elle s’est offerte à la zone C de Ouaga 2000 et qui, à son image, est coquet, chaleureux et sobre à la fois, elle a su résumer son parcours en ces quelques mots simples, plein de bon sens et de leçons : « Les débuts ont été difficiles. L’essentiel, c’est de se fixer des objectifs et d’essayer de ne pas vivre au-dessus de ses moyens, pour ne pas avoir des surprises désagréables. »


Amity Méria en 20 question-réponses

1- Quel est le principal trait de votre caractère ? :
La méditation ou la réflexion.

2- Votre occupation préférée ? :
Donner un concert live avec mes musiciens dans de bonnes conditions artistiques et techniques.

3- Qu’avez-vous réussi le mieux dans votre vie ? :
Je me remets constamment en cause, je pense que la fierté est un sentiment que je ne connaîtrais jamais.

4- Qu’estimez-vous n’avoir pas réussi ? :
L’insouciance et la distraction. Je n’ai jamais réussi à m’amuser véritablement depuis ma majorité.

5- Votre plat préféré ? :
Le « to » à la sauce d’oseille, agrémenté de poudre d’arachide et de poisson fumé.

6- Croyez-vous au « wack » ? :
Je crois à la science africaine et universelle.

7- Quand et pourquoi avez-vous pleuré la dernière fois ? :
On pleure d’abord au fond du cœur, les larmes ne sont qu’une partie de ses manifestations multiples. Je pleure à longueur de journée, peut-être sans larmes, comme je ris à longueur de journée, sans forcément laisser paraître mes dents.

8- Qu’est-ce qui vous fait le plus peur ? :
La violence.

9- Que détestez-vous par-dessus tout ? :
L’hypocrisie.

10- Qu’appréciez-vous par-dessus tout ? :
L’humanisme.

11- La qualité que vous préférez chez un homme, c’est :
L’honnêteté.

12- Et chez une femme ? :
La douceur.

13- Où et à quel moment de votre vie avez-vous été le plus heureuse ? :
Le bonheur, tout comme le malheur, n’existe pas de façon étendue dans le temps. Le bonheur pour moi se résume à des instants très brefs et très éphémères, qui côtoient et succèdent constamment d’autres instants d’émotion tels la peur, la concentration, la joie, l’orgasme, la contemplation, etc.

14- Votre artiste préféré ? :
Feu Sory Kandia Kouyaté de Guinée Conakry.

15- La chanson de votre répertoire que vous préférez le plus ?
Je n’ai pas de préférence.

16- Votre plus grand regret... :
Je n’ai jamais de regret, car je tire toujours des leçons positives de toutes les situations que je vis.

17- Comment aimeriez-vous mourir ?
En dormant...

18- Si vous n’étiez pas Amity Méria, qui auriez-vous aimé être ? :
Feu Amadou Hampaté Bâ.

19- Si dans une catastrophe vous ne pouvez sauver qu’un seul objet personnel, quel serait-il ? :
Mon carnet d’adresses.

20- Si vous aviez le pouvoir, que changeriez-vous dans le monde ? :
Premièrement, je ferais disparaître les maladies et la faim. Deuxièmement, j’arrêterais la dégradation de la nature et, enfin, je ferai disparaître l’argent qui amène les guerres et les discriminations.

Par Serge Mathias Tomondji

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 2 janvier 2007 à 12:37, par Sally En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

    Bravo à Amity
    Tu es notre fierté. Je t’encourage !

    • Le 3 janvier 2007 à 20:58, par Isabelle En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

      Je suis si contente d’avoir des nouvelles de Mariam. Elle etait l’une de mes mamans d’internat lorsque j’etais a la Sainte-Therese a Banfora et je suis tres fiere d’elle. Sa gentillesse et son attention pour moi etaient en tous temps. Elle me ramenait toujours des gateries lorsque nous rentrions des sorties. Je connais bien Sr Marie-Pierre qui n’arretait pas de nous parler des cochons de Mr Bayala lorsque nous ne finissions pas nos repas...Et de Sr Paule qui disait que toutes les machines en classe de couture tournaient et que c’est nous qui ne tournions pas !
      Continue de rayonner Mariam et recois mes meilleurs voeux pour cette annee nouvelle. Peace & Love, Isabelle.

      • Le 4 janvier 2007 à 18:05 En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

        ISABELLE : J’étais au Collège Sainte Thérèse de Banfora dans les années 75-78. Je suis aujourd’hui à l’Ile de la Réunion et serai très contente d’avoir des nouvelles des anciennes du collège. Pouvez-vous m’indiquer en quelle année vous y étiez et qui est Amity Méria ? Merci pour votre réponse.
        Clarisse

        • Le 5 janvier 2007 à 11:10, par Le Delinkant En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

          Tout ca ces des foutaiz. Elle n a rien d extra ordinaire pr kon lui jette des fleurs. Ditez moi svp ce k el a pu faire pr kon voit en el une representante du faso ?? Et cette clarisse ki a kiter le faso sans meme chercher a avoir des info deriere el. Amety cest une femme.

          • Le 5 janvier 2007 à 11:44, par sia En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

            Pauvre de toi délinkant tu dois vraiment être un vrai délinkant dans tous les sens du terme !!!!!!
            Allez zou d’ici laisse notre Améty nationale en paix et vas te masturber ailleurs !!!

          • Le 5 janvier 2007 à 11:51, par sonia En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

            pauvre délinkant vima ya kanga n’est ce pas !!!!
            la vie est trop duuuurrrrrr pour certains n’est ce pas ? mais t’inquiète un jour toi aussi tu connaîtras le bonheur pour cela tu dois
            - éviter d’être jaloux de ton prochain
            - arrêter de calomnier gratuitement et si tu suis bien mes conseils, la grâce te comblera aussi !!!
            En attendant vive notre amety nationale et à bas les jaloux !!!!!!!!!!!

            • Le 9 janvier 2007 à 00:10, par FIRST En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

              VOILA ENCORE DES ENFANTS INCONSCIENTS, INSCOUCIANT, IMPOLIS ET IRRESPECTIEUX QUI VIENNENT TERNIR LE NOM DE NOTRE CHERE PATRIE.COMMENT PEUT TU VENIR AU GRAND JOUR ECRIRE DES BETISES ET DES ANIMOSITES DANS UN SITE QUE DES GENS RESPECTUEUX ET RESPECTABLES VISITENT TOUS LES JOURS POUR S’ACQUERIR DES NEWS D’UN PAYS QU’ILS AIMENT BIEN.
              TOUJOURS PRET A DETRUIRE CE QUE LES GENS S’ATTELENT A CONSTRUIRE, TU NE POURRAS JAMAIS FAIRE LONG CHEMIN CAR TON ESPRIT EST IMPUR ET IMMATURE.
              JE ME DONNES QUELLE IMAGE TES PAUVRES PARENTS ONT DE TOI, UN FILS QU’ILS ONT PEUT ETRE MIS BEAUCOUP DE TEMPS ET D’EFFORTS FINANCIERS POUR EDUQUER ET CONSEILLER POUR QU’ILS VIENNENT SE SURNOMMER DELINKANT.
              HONTE A TOI !

              • Le 19 janvier 2007 à 10:24, par Tiêntiki En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

                On dit que dans la vie quand on a pas d’ennemi c’est qu’on est rien. Donc comprenez qu’on ne peut pas etre aimé par tout le monde quelque soit notre bonté notre talent etc..., Le delinkant n’aime pas Amity, c’est son droit et son problème. Moi perso, j’aime Amity, j’aime sa musique, j’ai apprecié son interview, des reponses philosophiques vraiment bravo à toi et plein de succès dans ta carrière. Je t’adore grande soeur de valeur, n’en deplaise au delinkant !!!!

                • Le 28 février 2007 à 19:14, par Nadège En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

                  Je suis tout a fait d accord avec toi.Il a le droit de donner son point de vue quand bien il n est pas approuvé par tous.Ceci dit ça ne sert a rien de l attaquer verbalement.Le fait de ne pas aimer Amity ne fait pas de lui un délinquant.C est son choix et on doit le respecter meme si on ne partage pas les memes reflexions que lui.On est en démocratie ou bien !!!!!!
                  Quant a moi j aime Amity aussi bien que que ses chansons.

    • Le 18 novembre 2009 à 17:11, par Hawa traoré En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

      Je suis malienne jai connu notre misique à traver de petite soeur elle aime ttes vos chansons vous été son artice préfere même si elle est triste je chante une de vos chason et elle oublie tous en ecoutant votre avec elle j’ai compri ke vous été le meulleurs

  • Le 2 janvier 2007 à 19:38, par drissa En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

    Article tres complet ! je m etais toujours demandé quel age avait Amety meria et l article nous revele qu elle a 40 ans, mais egalement qu elle a un grand garcon de 21 ans ! En tout cas bravo !

  • Le 2 janvier 2007 à 19:41, par le pacificateur En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

    C’est avec plaisir que je viens de lire cet article et je suis content d’avoir des nouvelles d’une artiste qu’on aime bien. Je suis un burkinabé résident à Paris et Amity est pour moi une des grandes d’Afrique mais c’est regrétable que mon pays, dans la musique comme dans le foot peine à trouver un ambassadeur en europe et singulierement en France, ce qui completera un peu le fabuleux travail de notre représentation diplomatique. Je profite pour transmettre aussi le bonjour de Soeur Marie Pierre BONNARD, ex-directrice du college Sainte Thérese de Banfora que je fréquente souvent à Lyon et que Amity connait bien.

    Bonjour à tous et merci pour ce que vous faite pour l’image de ce pays que nous aimons tous.

    Salut

  • Le 4 janvier 2007 à 12:45 En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

    BRAVO ET TOUTES NOS FELICITAIONS A AMEITY !
    Le Burkina est fier de toi. Ta musique a une ame et une identite. Avec le style tout a fait personnel que tu as cree et par lequel on reconnait tes productions tu iras TRES loin. Il n’y a pas de doute.
    Un avis de melomane — Ces temps-ci on apprend que tu te lances dans la production. C’est tres bien mais cela arrive un peu trop tot pour toi. Le risque c’est que beaucoup de musiciens arretent volontairement ou involontairement leur carriere des qu’ils rentrent dans la production. Je pense que tu dois continuer dans la creation ; n’arrete pas ton inspiration en si bon chemin. Tu as tout ce qu’il faut pour conquerir la renommee de Myriam Makeba, Aicha Kone, Brenda Fassie, etc. Le plus difficile de pouvoir imposer un style de musique qui plait. Tu as depasse cette etape. Le reste tout naturellement !
    Pour terminer, les premieres cassettes de Ameity sont introuvables sur le marche international (je vis a l’exterieur du BF). Comment faire pour acquerir une collection complete de Ameity ?
    Merci et encore courage !

  • Le 2 février 2007 à 15:08, par Béatrice En réponse à : > Mariame Dramé raconte... Amity Méria

    Salut

    Moi c’est Béatrice. Une jeune burkinabé comme toi. Je suis en bretagne.
    Tu es d’une belle chanteuse qui me kif beaucoup. Tu chantes comme un rosignole qui est sur un arbre.
    Je t’encourage dans tes projets.
    Je t’embrasse ma belle.

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