Les participants, une trentaine, sont venus de plusieurs pays africains pour cette 4e rencontre des maisons et centres de presse africains à Ouagadougou. Les pays représentés sont le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Togo, le Burundi, le Ghana, le Liberia, le Rwanda, le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, la Sierra Leone et le pays hôte, le Burkina. Durant quatre jours, du 5 au 8 décembre 2006, ce sont des journalistes de ces seize pays qui vont travailler à concrétiser la fédération des maisons et centres de presse africains. La rencontre de Ouagadougou a été l’occasion d’un atelier de formation à la gestion des projets et ressources humaines au profit des gestionnaires des maisons et centres de presse.

Le président du comité de pilotage du CNP-LZ, Jean Claude Méda, a souligné l’importance de l’événement pour une mise en place effective de cette fédération des maisons et centres de presse africaines. Quant au représentant des partenaires financiers et techniques, l’ambassade des Pays- Bas, il a rappelé le rôle de la presse pour une meilleure liberté d’expression.

Le ministre Adama Fofana a salué l’initiative des organisateurs. Selon lui, cette rencontre permet de capitaliser les expériences des journalistes pour la mise en place des maisons et centres de presse africains. « Une fédération de vos maisons et centres de presse va quadrupler leur énergie, leur dynamisme et leur opérationnalité.

C’est une ambition noble, un challenge que vous pouvez relever », a ajouté le ministre Fofana. L’idée de cette fédération des maisons et centres de presse africains est née à Ouagadougou en 2001. Ensuite, elle a été mûrie à Cotonou au Bénin, lors de la 3ème rencontre des maisons et centres de presse africains. L’objectif de ces maisons et centres de presse est d’accompagner dans chaque pays dans l’enracinement de la liberté de la presse.

Alassane KERE

Sidwaya