LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

REPTA-Burkina : Quelle alternative pour les exclus de la scolarisation ?

Publié le jeudi 30 novembre 2006 à 06h13min

PARTAGER :                          

La section du Réseau éducation pour tous en Afrique du Burkina Faso (REPTA-Burkina), en collaboration avec le REPTA France, organise les premières rencontres africano-françaises du 28 au 30 novembre 2006 au Centre d’accueil, de conférence et de séminaire (CACS) de Ouagadougou.

Le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Odile Bonkoungou, a présidé la cérémonie d’ouverture des trois journées d’échanges, intervenue le mardi 28 novembre dernier.

Plus de deux cents participants de la France et de pays africains (le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Sénégal, le Cameroun, Madagascar et le Burkina Faso) participent aux premières rencontres africano-françaises placées sous le thème central : "Pour les exclus de l’école, quelles sont les pratiques innovantes et efficaces dans le domaine de l’éducation, de l’alphabétisation et de la formation ?"

Ils sont plus de 700 millions d’analphabètes et 125 millions d’enfants non scolarisés à travers le monde. Ce qui constitue, selon le président du REPTA, Mamadou Ndoye, l’un des scandales les plus révoltants de notre époque. Aussi, les trois journées d’échanges visent à définir toutes les approches alternatives afin de s’assurer une amélioration de l’offre éducative en Afrique, à travers notamment la scolarisation, l’alphabétisation.

Pour le ministre Odile Bonkoungou, les réflexions du REPTA viennent à point nommé eu égard aux nombreuses difficultés que connaissent nos systèmes éducatifs. Des difficultés ayant causé un nombre en pleine croissance des non-scolarisés. "Peut-on parler véritablement d’éducation pour tous en laissant de côté cette partie de nos populations ?" s’est interrogé le ministre Bonkoungou.

Le premier adjoint au maire de Ouagadougou, Jean Christophe Ilboudo, a salué la tenue de cette grande rencontre sur l’éducation qui constitue, selon lui, une préoccupation importante pour les autorités municipales ; car Ouagadougou connaît un nombre d’exclus, abandonnés à eux-mêmes dans les rues.

Le ministre français des Affaires étrangères est représenté à ces rencontres par Jacques Malpel. Pour sa part, il a encouragé tous les acteurs qui ont répondu à l’appel de Ouagadougou, dans leur démarche en vue de soulager des millions de personnes qui ne savent pas lire et écrire.

A la fin de leurs travaux, les participants devraient parvenir à des conclusions dont pourront se servir les autorités politiques, administratives, et tous les partenaires au développement pour un meilleur devenir des exclus des systèmes éducatifs africains.

Par Philippe BAMA

LE Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : L’ONG IRC lance deux nouveaux projets