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Journées de l’entrepreneuriat burkinabè : Les institutions d’appui se signalent

Publié le mardi 28 novembre 2006 à 06h31min

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Jean Louis Ouédraogo de SONAR-Vie

A l’occasion des journées de l’entrepreneuriat, tenues du 22 au 25 novembre 2006 à Ouagadougou, les institutions financières et d’appui conseil ont animé des stands sur le site du SIAO. Elles se tiennent prêtes à accompagner les promoteurs de projets à travers des services adaptés et diversifiés aux besoins de ceux-ci.

Environ 28 institutions financières et d’appui-conseil ont exposé leurs produits et services sur le site du SIAO du 22 au 28 novembre 2006 à l’occasion des Journées de l’entrepreneuriat burkinabè (JEB).

Elles entendent ainsi se mettre à l’écoute des 384 porteurs de projets en vue de les aider à mieux articuler et réussir leur initiative. Cette opération de charme devrait permettre d’atteindre les 4 milliards de financement attendus.

Opérateurs de téléphone mobile, assureurs, banques, centres de formation etc. ont pris part à ces journées dans le but de proposer leurs services aux promoteurs. « Nous sommes là pour informer, conseiller, sensibiliser les promoteurs sur les conditions de garantie de leur patrimoine.

La SONAR se propose de faire des indicateurs en termes de frais d’assurance que tout promoteur pourra intégrer dans son compte d’exploitation prévisionnel », a justifié le chef de service commercial de SONAR-Vie, Jean Louis Ouédraogo. Selon lui, la SONAR est présente à ces journées en qualité d’institution d’appui dont l’objectif est de sécuriser les porteurs de projets et les institutions financières qui les accompagnent.

A cet effet, elle propose des garanties de protection sur le patrimoine, les fonds acquis et la vie du promoteur (Assurance-vie). « Nous avons reçu une liste de 60 promoteurs soucieux de s’informer, cela correspond à notre vision qui est de sensibiliser les porteurs de projets à prendre des dispositions sécuritaires pour leur projet », a souligné M. Ouédraogo. Une telle démarche à l’avantage d’informer les promoteurs à ne plus croire que l’assurance est onéreuse et donc est l’affaire des autres.

« J’ai visité plusieurs stands. J’ai une liste d’institutions que je vais approcher pour faciliter le financement de mon projet. J’ai compris que l’assurance est utile pour sécuriser le projet », a indiqué un promoteur de projet, M. Traoré. Il dit avoir trouvé des services adaptés à son projet qu’il s’est toutefois gardé de dévoiler. Outre les assureurs, les banques (ECOBANK, BACB, BCB, etc), les centres de formation et de recherche ont pris part à ces journées.

Le CNRST par exemple entend mettre la recherche à travers une équipe pluridisciplinaire au service du développement des affaires. Quoi qu’il en soit, c’est le secteur privé
qui gagne...

Nadoun S. COULIBALY

Sidwaya

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