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L’ambassadeur de France à la rencontre de la communauté des hommes d’affaires : Faire le marketing du Burkina Faso

Publié le mardi 28 novembre 2006 à 06h58min

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François Goldblatt et Oumarou Kanazoé, président de la la Chambre de commerce

Le nouvel ambassadeur de France au Burkina Faso, François Goldblatt a rencontré la communauté des hommes d’affaires burkinabè le 23 novembre 2006 à la Chambre de commerce à Ouagadougou. A cette occasion, le diplomate français a promis de faire le marketing du Burkina Faso auprès des investisseurs de son pays.

Au cours de sa rencontre avec la communauté des hommes d’affaires du Burkina Faso, le nouvel ambassadeur de France au Burkina, François Goldblatt a promis de faire le marketing du Burkina durant son mandat.

Le diplomate français a choisi comme public cible les médias et les Chambres de commerce et d’industrie ainsi que les Chambres d’agriculture de son pays. Pour lui, le Burkina Faso est un pays stable avec une population travailleuse. De plus, les classements de la Banque mondiale placent le pays des Hommes intègres dans une position honorable. En témoigne sa 27e place sur 53 pays en matière de Produit national brut (PNB) qui le place devant des pays comme le Togo, le Bénin et Madagascar.

François Goldblatt est d’avis que le Burkina Faso ne fait pas assez de publicité autour de ses performances.
Selon lui, « il faut développer cette notoriété, faute de quoi les performances actuelles du pays seront vaines ».
C’est pourquoi à son niveau, il a décidé de « vendre » l’image du Burkina auprès des investisseurs français.
Les membres de la communauté des hommes d’affaires du Burkina ont apprécié positivement cette démarche du diplomate français en faveur du pays.

Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Burkina Faso, El hadj Oumarou Kanazoé a souhaité que le renforcement de la coopération entre la France et le Burkina Faso se fasse dans tous les domaines, mais surtout dans l’économique et le commercial. Il a également souhaité que le nouvel ambassadeur œuvre à la consolidation de leurs relations commerciales. Dans ce sens, il a assuré son entière disponibilité pour toute entreprise.

Marie-Chantal BOUDA (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 29 novembre 2006 à 01:41, par BADNERR En réponse à : > L’ambassadeur de France à la rencontre de la communauté des hommes d’affaires : Faire le marketing du Burkina Faso

    Cette même banque mondiale dit qu’on vie mal au BKF et reconnaît avec l’État que la pauvreté gagne du terrain.
    Stabilité politique, oui (mais nous ne sommes pas à l’abri d’un séisme politique majeur vu les conditions du jeu démocratique) ;
    Indicateur PNB, cela n’a rien à voir avec la redistribution de la richesse et la situation de corruption qui gangrène l’administration et le milieu des affaires.
    Par ailleurs, encore une fois nous laissons à d’autres le soin de vendre notre image... les hommes d’affaires BKF pourraient se mettre à l’avant garde ce cette entreprise pour permettre à son excellence de s’occuper d’autres chantiers vitaux pour la coopération bilatérale entre le BKF et la France. Par exemple, la question de la subvention des agriculteurs dans son pays... Du reste, bienvenue au pays des hommes in-tègres !!!

  • Le 2 décembre 2006 à 19:27, par Didier PATOUNIZAMBO En réponse à : > L’ambassadeur de France à la rencontre de la communauté des hommes d’affaires : Faire le marketing du Burkina Faso

    Bravo à son Excellence Monsieur l’Ambassadeur "François Goldblatt" pour y avoir pensé.

    Cependant, je me demande si cet engagement par lui pris au devant des opérateurs économiques du pays (représentés par ce que je qualifierai de "Crême du monde du business") en prenant à témoin, toute la population que nous sommes à travers la "Presse" n’est pas "un Engagement de trop, excusez-moi, de plus quand on imagine tous les "dam-dam" qui ont été déjà faits dans ce sens.

    Des actions de Marketing ? tout le monde connait leur nécessité. Mais encore faut-il que les possibilités, voir les occasions soient données à ceux qui désirent le faire, de le faire.

    1/ - Quand on sait les dispositions qui sont prises au niveau de l’Ambassade de France (même si votre prédécesseur a nié à haute et intelligente voix qu’il ne le pratique pas) pour refouler systématiquement tous les prétendants au Visa d’entrée, et parfois même "DE TRANSIT par la France" alors qu’au Burkina, tout comme dans la plupart des pays Africains francophones, les visas sont donnés au ressortissant européens, et surtout Français à l’Aéroport dès leur arrivée sur notre terroir sans protocole aucun,

    2/ - Quand on connait l’Activisme soutenu par la France au sein de l’Europe pour ne pas permettre aux Africains de se rendre sur le vieux Continent, sous prétexte que l’immigration devient de plus en plus engoissante et stressante pour les européens, alors qu’il faut bien s’y rendre pour pouvoir engager des contacts, voir discuter pour embellir ce que l’on vient vendre,

    3/ - Quand on imagine à quelle sauce SARKOSY le "Hongrois" envisage manger les africains, les blacks avec le soutien non déclaré de Mr. De Villepin et les autres avec leur idée saugrenue et fortement vexante de "Immigration choisie",

    J’ai peine à croire en ce geste "volontariste et volontaire" de son Excellence.

    Combien d’actions du genre n’ont pas été proposées, annoncées ? Où est-on arrivé ? Simplement des charges inutiles pour notre Trésor Public à travers les dépenses engagées pour recevoir en grande pompe (voiture officielle avec chauffeur à l’appui à disposition, chambre d’Hôtel de luxe et couverts de luxe gratuitement etc...) certains dits "Experts en telle ou telle chose" à nous envoyés pour la mise en oeuvre de ceci ou celà alors que sur place, il existe des Cadres plus experts que ces personnes qui nous sont envoyées.

    Avec mes excuses, Excellence, je viendrai étayer mes propos d’exemples concrêts.

    > Sur financement de l’Ambassade de France ou d’une Structure de financement y dépendant, il a été organisé une "Formation de Couturiers locaux" que devaient assurer deux "dits" Experts français. Il est ressorti que ceux-ci qui ont séjourné simultanément dans notre pays aux frais de.... (du Programme offert à la Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat), n’ont rien apporté de plus, voir de nouveau aux "Formés", à en croire à leurs dires, par rapport à ce qu’ils avaient acquis sur le tas.

    > Une organisation dite "FFA" s’étant présentée comme une Organisation d’Hommes d’Affaires Français a fait du tintamarre et celà depuis plus de 10 années, promettant comme vous le dites si bien, de stimuler et organiser un "Lobbying" du Burkina en France et dans toute l’Europe. Si je comprend bien les choses, le Marketing dont vous parlez équivaut au Lobbying à nous promis par cette organisation. Cette Organisation, retient à sa tête "un Banquier" qui, toute sa vie a évolué à la Banque Centrale pour venir parachuter dans une Banque déjà fonctionnelle organisée pendant près de 20 années par des Cadres compétents.

    N’ayant aucune connaissance des Affaires commerciales, sauf les calculs des Ratios de Prudence (c’est ce qu’il a appris toute sa vie à la BCEAO) comment pensez-vous que celui-ci puisse être un répondant Marketing ?

    > La crême par vous rencontrée (je n’y étais pas, mais j’en suis sûr) s’est composée des Grands boubous et des Bonnets richement décorés et/ou encore des Vestes et des cravates nouées à vie. C’est-à-dire, les mêmes dont bon nombre sont devenus "businessmann" par la force des choses sans en avoir la vocation. C’est pourquoi, la MEBF peine à mettre en place son système d’organisation qui de loin est ce qu’il nous faut pour engager une relance économique du pays à travers la MICRO-ECONOMIE qui est notre seule voie de salut.

    Au Burkina, nous avons pour éducation de positiver toujours, surtout si d’un étranger que la politesse arrive.

    Excellence, je viens bien vous croire, mais j’ai peur d’être déçu lorsque je constaterai plus tard que cette réflexion et cette réaction positive de votre part tient plus d’autres choses (raisons) que la bonne foi et la bonne volonté par vous affichées à travers cette avance.

    La recherche de solutions pour contrecarrer les "Approches chinoises" récemment engagées vers l’Afrique par exemple.

    RFI a tellement essayé d’attirer l’attention de l’Afrique et, a tellement insisté qu’on a fini par croire à autre choses. Or, en Afrique, et plus particulièrement au Burkina Faso on dit "Un enfant malin et intelligent achète les beignets chez sa mère - les beignets lui reviennent et l’argent des beignets également, l’argent étant à sa mère"

    Le temps nous donnera raison.

    Très haute considération.

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