Journées de l’entrepreneuriat burkinabè : Un financement de 4 milliards de F CFA attendu
Les premières Journées de l’entrepreneuriat burkinabè se sont ouvertes officiellement, jeudi 23 novembre 2006 à Ouagadougou. Il s’agit pour les acteurs d’envisager des mécanismes pour rendre le secteur privé plus compétitif, plus dynamique. Environ 384 promoteurs de projets espèrent acquérir un financement de 4 milliards de F CFA auprès des institutions financières.
« Les Journées de l’entrepreneuriat burkinabè sont un lieu de brassage économique et un réesautage entre porteurs de projets, institutions financières et structures d’appui au secteur privé, sur les instruments et politiques mis en place pour accompagner et encourager le développement des affaires au Burkina Faso ».
Ces propos du ministre Benoît Ouattara à l’ouverture des journées jeudi 23 novembre dernier à Ouagadougou, traduisent l’enjeu de la tenue des Journées de l’entrepreneuriat burkinabè.
Ainsi, du 22 au 25 novembre, les acteurs du secteur privé vont magnifier son utilité et son rôle de plate-forme de convergence des actions d’appui au développement des affaires. Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Benoît Ouattara a, par ailleurs, appelé les chefs d’entreprises à faire preuve de dynamisme, à avoir confiance en eux pour offrir des produits et services nouveaux, diversifiés à leurs partenaires.
Au cours de ces journées, les échanges vont permettre de nouer des partenariats directs avec des porteurs de projets à maturité achevée. « Je souhaite que des contacts aboutissent à des résultats probants, tant au niveau des financements recherchés qu’à celui de la définition d’un mode opératoire plus avancé de coopération inter-institutions d’appui », a déclaré M. Ouattara.
En effet, selon le directeur général de la Maison de l’entreprise, Issaka Kargougou, une bourse de projet mettra en contact 384 promoteurs inscrits avec 28 institutions financières et d’appui-conseil au cours des présentes journées. « Les projets présentés concernent l’ensemble des secteurs de notre économie et indiquent un besoin de financement compris entre 2 millions et 2 milliards de F CFA, soit un concours global sollicité d’environ 4 milliards de F CFA ».
Plaidant pour l’institutionnalisation de ces journées, le ministre Ouattara souhaite qu’un comité de suivi soit mis en place afin de donner une suite à ces rencontres. Pour sa part, l’ambassadeur-chef de la délégation de la Commission européenne, Mme Sari Suomalainen s’est dit convaincue que le développement d’un secteur privé dynamique est nécessaire à la croissance économique, à la création d’emplois et à l’intégration commerciale.
S. Nadoun COULIBALY
Sidwaya