L’amélioration de la santé est un paramètre déterminant dans l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il sera difficile pour un peuple malade d’être au rendez-vous de 2015. Conscients de cette réalité, les différents partenaires au développement ont prévu divers appuis au renforcement des politiques de santé. C’est dans ce cadre qu’intervient la signature de l’accord de partenariat conclu, le lundi 20 novembre 2006, entre l’Union européenne (UE), le gouvernement du Burkina Faso et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cet accord tripartite, à travers lequel l’UE met à la disposition du gouvernement du Burkina Faso, une enveloppe totale de 2 633 000 d’euros, avec l’OMS comme maître d’œuvre, a pour but ultime, de renforcer l’engagement des autorités sanitaires. Les domaines essentiels concernés par cette subvention, sont la surveillance épidemidogique, la santé maternelle et néonatale et l’accès des pauvres à des soins de qualité.

L’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE au Burkina Faso, Sari Suomalainen a indiqué qu’en développant des synergies avec les partenaires comme l’OMS et le gouvernement burkinabè, l’UE réaffirme sa conviction que l’amélioration de la santé des populations contribue directement à la lutte contre la pauvreté.

Quant à M. Amidou Baba-Moussa, représentant de l’OMS, il a insisté sur la volonté de celle-ci à œuvrer en sorte que les résultats attendus, à travers cette convention, soient pleinement atteints. Toute chose que le ministre de la Santé, M. Alain Yoda a garanti en affirmant que « cette aide ira dans le sens souhaité par les donateurs ».

Ladji BAMA (Stagiaire)

Sidwaya