Vainqueur de l’USFA (2-0) le dimanche 19 novembre 2006 au stade municipal, elle a encore fait plaisir à ses supporters. Les stellistes ont forgé ce succès dans une première période qu’ils avaient abordée avec détermination.

Lors des matches de poule, l’EFO avait triomphé de l’USFA par 2 buts à 0. Le hasard ayant voulu que les deux équipes se retrouvent en finale, c’était l’occasion pour les militaires de prendre leur revanche. Mais, ils n’ont pu le faire puisque battus pour la deuxième fois sur ce score. Dimanche, les stellistes ont encore fait preuve de supériorité et leur victoire est amplement méritée.

Ce sont d’ailleurs eux qui ont donné le ton par Pierre Koulibaly, dont une reprise de la tête est passée à côté suite à un centre venu de la droite. L’USFA riposte à la 3e minute sur un coup de pied arrêté qui ne donne absolument rien. Le match ainsi lancé, Siaka Coulibaly, le gardien de but des « Bleu et Blanc », sorti de façon hasardeuse pour récupérer une balle, sèche Soumahila Koné.

L’arbitre Lassina Paré accourt et n’hésite pas à lui brandir un carton jaune. Heureusement d’ailleurs pour lui que l’action s’est passée hors de sa surface de réparation. L’EFO, qui donnait la meilleure impression, ouvre la marque de la tête par Pierre Koulibaly (11e). Encouragés par ce but, les stellistes monopolisent le jeu. Le danger vient à tout moment surtout du côté droit avec Pierre Koulibaly. L’USFA, noyée dans le jeu, est à la peine et n’arrive pas à se mettre en position de tir. La reine des stades connaissait par moments une baisse de régime, mais on ne voyait toujours pas les militaires.

A la 32e minute, survient un coup de théâtre dans le camp de l’EFO : Siaka Coulibaly prend un deuxième carton jaune et se fait expulser. L’homme en noir a estimé qu’il a traîné avec la balle, histoire de tuer le temps, au lieu de jouer vite. Face à cette situation inattendue, le staff technique « sacrifie » Valéry Sanou et fait entrer le second gardien de but, Souleymane Banao. Mécontent, le joueur remplacé va demander des explications à son entraîneur, Ousmane Compaoré.

On a vu ce dernier faire des gestes comme pour dire à Valéry, que c’est lui qui décide. En tout cas, c’est ce qu’on appelle tout simplement un acte d’indiscipline. Jouant désormais à dix, l’EFO ne se décourage pas, mais repart de plus belle. Un tir canon de pierre Koulibaly est renvoyé par l’équerre (38e). Mais ce n’est que partie remise puisqu’à la 44e minute, le même Pierre inscrit le deuxième but stelliste en pleine surface de réparation. Son allant et son abattage ont mis l’équipe dans de bonnes dispositions.

L’Observateur