Le Tournoi interrédactions gagne d’année en année, en notoriété. La 6e édition qui s’est déroulée vendredi 17 novembre 2006, a mobilisé un grand monde au Plateau SONAR. Le gouvernement, l’Assemblée nationale et l’ensemble des couches socioprofessionnelles sont venus soutenir le parrain et témoigner du même coup, leur reconnaissance aux hommes des médias.

Le parrain, Lucien Marie Noël Bembamba, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique avait annoncé les couleurs en décidant d’habiller toutes les équipes et souhaité la venue de l’équipe de la presse bobolaise. Le comité d’organisation mis en place à cet effet, s’est attelé à ce que l’événement fasse tache d’huile et au soir de la finale, le pari de l’organisation a été gagné.

Les acteurs, à savoir les cinq (5) équipes qui ont pris part au tournoi ont aussi servi un beau spectacle au nombreux public venu les soutenir. Les éliminatoires débutent sur le coup de 16 h. L’équipe de la presse bobolaise est aux prises avec celle de la presse privée. L’équipe venue de Bobo-Dioulasso plus homogène et assez technique, finira par prendre le dessus aux tirs au but après avoir longtemps mené 1-0. Elle doit cette qualification aux prouesses de son gardien qui a fait échec à deux tirs de la presse privée.

L’équipe de la presse bobolaise qualifiée pour les demi-finales doit surmonter l’obstacle de la Radio nationale. La première demi-finale opposait l’équipe de la Télévision Nationale à la redoutable formation des Editions Sidwaya. Heureux de partager la pelouse avec l’équipe de Sidwaya, la TNB s’est contentée de limiter les dégâts. Elle encaissera tout de même un but et regagnera l’équipe de la presse privée dans le public.

L’histoire se répète

La deuxième demi-finale, très disputée ente la Radio nationale et la presse bobolaise est remportée par la radio après avoir été mené 2-0. Comme en 2005, ce sont l’équipe de la Radio nationale et celle des Editions Sidwaya qui se retrouvent en finale encore en 2006. Pour l’édition passeé, les Editions Sidwaya avaient levé le pied pour faire plaisir à leurs confrères de la RNB.

En 2006, le staff managerial de l’équipe de Sidwaya avait adressé le message suivant à leurs adversaires : « On vient, on joue, on gagne, on prend et on bouge ». Certains y avaient vu de la diversion. Ils reviendront à la raison au soir de la finale de la 6e édition du TIR. Après avoir rapidement mi fin aux rêves de l’équipe de la TNB, les Editions Sidwaya ont fait durer le suspens face à la RNB pour faire plaisir au parrain et à ses fans.

Au cours de cette rencontre, les gestes techniques n’ont pas manqué de soulever les supporters. L’équipe des Editions Sidwaya emmenée par son directeur général, ouvre le score en 2e mi-temps. Mais soucieux de faire durer le spectacle, elle laisse la radio égaliser à quelques minutes de la fin du match.

La RNB pensait tenir le bon bout. Mais c’était sans compter avec la détermination de l’adversaire.

A 1-1 au terme de la rencontre, on a encore une fois eu de plus recours aux tirs au but. C’est lors de cette épreuve de nerf que la RNB voit un de ses tirs repoussé par le gardien des Editions Sidwaya. L’arbitre fera reprendre une seconde fois le tir, mais le portier repousse encore. Comme quoi, Sidwaya était venue pour repartir avec sa « chose » qu’il avait momentanément cédée à la RNB.

Dans le souci d’instaurer la convivialité afin de consolider la confraternité entre hommes des médias, les différents prix ont été harmonisés. L’engouement de l’ensemble de la presse burkinabè pour le TIR a été salué par le parrain et les membres du gouvernement qui ont assisté au tournoi. Les rideaux aussitôt tombés de la 6e édition, on susurre déjà que l’édition 7 sera probablement disputé à Bobo au cas où...

Joël ZOUNDI

Sidwaya