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Programme Saaga au Burkina Faso : Absence de grandes poches de déficits pluviométriques

Publié le mercredi 25 octobre 2006 à 07h52min

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Le coordonnateur du « programme Saaga » au Burkina Faso, le colonel Abraham Traoré et ses collaborateurs ont fait le bilan de leurs activités, de mai à octobre 2006, devant la presse, le 21 octobre 2006 à Ouagadougou.

« Nous avons mis fin à nos opérations depuis le 14 octobre 2006. Mais aujourd’hui, il est trop tôt pour faire ressortir la part d’apport d’eau de pluie due aux activités du programme Saaga. Toutefois, on peut noter l’absence de grandes poches de déficits pluviométriques importants au Burkina ». Ces propos ont été tenus par le coordonnateur du programme Saaga, le colonel Abraham Traoré, lors du bilan des activités dudit programme, de mai à octobre 2006, au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou. Au cours de la campagne écoulée, le colonel Traoré a souligné qu’ils ont effectué « 48 sorties pour un total de 42 heures de vol et les générateurs au sol ont été allumés pendant 345 heures ».

Par zone, le coordonnateur du « programme Saaga » a mentionné qu’ils ont fait onze sorties pour 15 heures de vol à l’Ouest et trente sept (37) sorties pour un total de 27 heures de vol dont 345 heures d’allumage des générateurs dans les zones du Nord, du Centre et de l’Est. Dans le but de renforcer les opérations du programme Saaga, au Burkina Faso, un deuxième radar a été installé à Bobo-Dioulasso et « est fonctionnel depuis le 30 juin 2006 », a précisé le colonel Traoré. « Un avion de type King Air 200 a été acquis et a participé activement aux opérations d’ensemencement de la présente campagne depuis le 27 août 2006 », a-t-il ajouté.

En marge des opérations d’ensemencement, la campagne 2006 a vu la mise en œuvre effective du volet évaluation du « programme Saaga », a laisse entendre son coordonnateur.
En procédant ainsi, l’objectif est de donner des réponses aux préoccupations de la population sur « les dangers supposés de pollution de l’environnement et de la nature et les conséquences négatives supposées des interventions sur le comportement naturel des nuages » Les résultats de ces analyses seront acquis dans les temps à venir a affirmé le colonel Traoré.

Le « programme Saaga » envisage, avec l’Université de Ouagadougou et le CNRST, la possibilité de former certains de ses cadres en sciences de l’atmosphère. Le bilan financier des opérations du « programme Saaga » de cette campagne a été évalué par son coordonnateur à plus de 400 millions de FCFA en dehors des équipements.

Le colonel Traoré a rejeté les accusations selon lesquelles on attribue les inondations au « programme Saaga », car selon lui, il y a souvent inondation sans l’intervention du programme. Dans la même veine, il a expliqué que le lancement de leurs opérations ne perturbe pas le cycle de la pluie. « Les perturbations sont dues aux changements climatiques », a-t-il mentionné.

En tous les cas, le colonel Abraham Traoré a attiré l’attention des uns et des autres que le « programme Saaga » demeure de plus en plus un maillon incontournable dans la mobilisation des ressources en eau du Burkina. Pour plus d’efficacité du Programme, son coordonnateur a confié qu’un d’envergure régional est en cours d’élaboration. Un atelier se tiendra sur le sujet en début 2007, a-t-il annoncé.

Ali TRAORE

Sidwaya

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