A Accra, l’on avait cru à une séance d’échanges quelque peu informelle avec nos confrères ghanéens au centre international de journalistes d’Accra. Mais erreur, c’était une véritable cérémonie, grandeur nature, qui nous attendait.

La présence du ministre ghanéen des Sports, de l’Education et des Sciences, ainsi que du ministre député, chargé de l’Information en disait long sur le caractère solennel de cette rencontre. Les journalistes ghanéens avaient concocté un programme de travail qui s’étendait sur toute la journée du 10 octobre 2006, alors que pour la délégation burkinabè, on prévoyait juste une rencontre de 2 heures.

Bref, le président de la SWAG (Sports Writers Association of Ghana ou encore l’Association sportive des journalistes ghanéens), Ebo Quansah, a planté le décor de cette rencontre. Il s’est réjoui du séjour de leurs hôtes et surtout de la démarche entreprise par le camp burkinabè.

En effet, la délégation de journalistes du Burkina, comme lors de la première mission à Abidjan, voulait parvenir à un partenariat avec leurs homologues ghanéens dans l’optique d’une part de donner plus de dynamisme à la très vieille Union des journalistes sportifs africains (UJSA) et aussi œuvrer en tandem à promouvoir le sport dans la sous-région.

Le ministre ghanéen des Sports, de l’Education et des Sciences, Papa Owusu Ankomah, lui, a mis l’accent sur le caractère acéré de la presse ghanéenne. Pour lui, c’est un couteau à double tranchant, car la plume doit être utilisée avec beaucoup de tact.

Pour le chef de la délégation burkinabè, Joachim Nikiéma, l’essentiel est de voir les journalistes sportifs des deux pays trouver un cadre de travail à même de permettre la promotion de nos sportifs.

Il s’en est suivi des échanges à bâtons rompus avec une visite au siège du comité d’organisation de la CAN 2008 (qui se tiendra au Ghana) et la visite du chantier de réfection du Stade d’Accra. La rencontre s’est achevée par la signature d’un communiqué final (voir encadré) dans lequel journalistes burkinabè et ghanéens s’engagent à donner plus de visibilité au sport et à échanger les expériences.

Ils ont pris la résolution de trouver un cadre pour récompenser les meilleurs athlètes des 2 pays. Les jalons d’un partenariat fructueux sont donc posés, il ne reste qu’à traduire toute cette bonne volonté de collaboration en actes concrets.

De retour du Ghana,
Kader Traoré

Observateur Paalga