C’est à 14 heures 45 minutes que l’avion du président sénégalais a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou. Les échanges entre les deux chefs d’Etat ont duré une trentaine de minutes.

Par ailleurs, les Lions du Sénégal qui affrontent demain les Etalons du Burkina sont arrivés à bord de l’avion présidentiel et ont eu droit, tout comme leur grand capitaine Wade, à des avations de leurs compatriotes vivant au Burkina, à l’aéroport. Le président Nino Viera qui était annoncé dans l’avion du président sénégalais, n’était finalement pas de la partie.

Wade et Compaoré face à la presse

"Le Pays" : Vous vous rendez à Abuja au moment même où des menaces sont dirigées contre les ressortissants de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, au cas où les conclusions ne seraient pas en faveur du régime en place. Quelle est votre position sur ces dernières déclarations ?

Abdoulaye Wade : Je n’ai pas de position personnelle sur cette question. Le Conseil de sécurité et de paix de l’ONU s’est penché à New York, sur la situation en Côte d’Ivoire. C’est vous dire que nous sommes tous préoccupés par cette crise et avons le souci de trouver une solution avec tous les acteurs.`

Le tandem Compaoré et Wade se fera-t-il entendre à ce sommet ?

Nous sommes intéressés par une solution à la crise ivoirienne. Notre engagement est celui de l’ensemble de la CEDEAO. Le problème ivoirien préoccupe la grande famille de la CEDEAO.

Quel est votre pronostic sur le match du samedi prochain entre les Etalons du Burkina et les Lions du Sénégal ?

Vous savez, ma philosophie est que toute équipe africaine est mon équipe. Je suis un panafricaniste convaincu. Etant donné les relations particulières entre le Burkina et le Sénégal, un match nul serait bien.

"Le Pays" : Quelles sont les questions que vous allez aborder à Abuja ?

Blaise Compaoré : Nous allons nous réunir autour de la crise ivoirienne et évoquer, par ailleurs, tous les derniers événements y relatifs. La CEDEAO a déjà communiqué sa position sur les derniers développements de cette crise.

Propos recueillis par P.B

Le Pays