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Eau et assainissement : 100 nouveaux forages pour cinq régions

Publié le jeudi 5 octobre 2006 à 07h53min

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En vue de mieux desservir en eau potable cinq régions du Burkina Faso, les techniciens du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques et leurs partenaires techniques et financiers se sont rencontrés à Koudougou le mardi 3 octobre 2006.

Le Burkina Faso veut desservir la quasi totalité de son territoire en eau potable, d’ici à l’horizon 2015. Pour ce faire, le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques a adopté plusieurs initiatives dont le programme régional solaire.

Il intervient dans les régions des Cascades, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins, du Centre - Ouest et du Nord avec pour objectif de mettre sur pied des forages fonctionnant à l’aide de panneaux solaires comme générateurs. La phase I (1990 - 1998) a permis de construire 80 systèmes de pompage solaire et 187 systèmes d’éclairage et de réfrigération.

Ainsi, la rencontre des directeurs régionaux, les partenaires techniques et financiers et des opérateurs privés le mardi 3 octobre 2006 à Koudougou s’inscrit dans le cadre de la phase II du programme. Elle est donc l’extension de la phase I et a pour objectif la mise en place de 100 nouveaux systèmes de pompage.

« Cette phase tout comme lors de la phase I va éclairer les centres de lecture et remettre à point la réfrigération au niveau des centres de santé », a ajouté le président national de suivi du Programme régional solaire phase II (PRSII), Daouda Maïga. Selon lui, ces mesures permettent l’amélioration globale des conditions de vie des populations, notamment en milieu rural.

Cependant, sur le terrain, des difficultés ne manquent pas. Il s’agit entre autre, des vols des panneaux solaires. Pour éviter ces genres de désagréments à même de faire échec au programme, les techniciens sensibilisent les populations afin qu’elles s’impliquent dans la gestion du matériel.

Le PRS II bénéficie aussi de l’appui des forces de sécurité. « Si nous avons associé les opérateurs privés, c’est tout simplement parce qu’ils sont mieux placés pour l’entretien du matériel notamment les plaques solaires », a constaté M. Daouda Maïga. Selon lui, le budget dudit programme est de 9,8 milliards et est prévu pour prendre fin le 30 septembre 2010.

Hamadou TOURE

Sidwaya

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