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Don de vivres et de médicaments : Le Larlé Naaba et ses amis font œuvre utile à Bas-Yam

Publié le jeudi 5 octobre 2006 à 07h58min

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Le Larlé Naaba Tigré et ses amis ont fait un don de vivres, de kits scolaires aux nourrissons du centre SANOR, et à des associations secours aux affamés et Sougri-Nooma. La cérémonie de remise a été parrainée par Margit Thomson, ambassadeur du Danemark au Burkina Faso. Elle a eu lieu le samedi 30 août 2006 à Bas-Yam.

La lutte contre la faim et la pauvreté ne doit pas être laissée à la seule responsabilité de l’Etat. Cette lutte doit être avant tout un problème de cœur. C’est pourquoi dans une action concertée, des « cœurs sensibles » que sont Mme Margit Thomson, ambassadeur du Danemark au Burkina Faso, Georges Ristoom, PDG de Marina Market, Raypond Carrion, PDG du Groupe espagnol « Tigernuts traders », sa Majesté le Larlé Naaba Tigré, sont venus en aide aux enfants de l’orphelinat SANOR et une cinquantaine de femmes issues de la ville de Ouagadougou et de la commune rurale de Komsilga. En décidant de marquer leur solidarité aux bénéficiaires, ces « cœurs sensibles » visent à faire comprendre à tous, la nécessité de développer l’esprit de partage et de secours à l’endroit des personnes vulnérables.

Ce don se compose de lait, de savon, de layettes, de sacs de riz destinés aux enfants de l’orphelinat SANOR et de vivres à une cinquantaine de femmes démunies. L’occasion a été saisi aussi pour remettre cent (100) kits scolaires composés de livres et d’outils scolaires à l’association Sougri-Nooma des femmes de militaires pour soutenir dans leurs efforts de scolarisation des enfants.

Une solidarité agissante

« Manger à sa faim » doit être un droit fondamental qu’il faut assurer à l’enfant. C’est pourquoi, à quelques semaines de la fin de son séjour diplomatique au pays des Hommes intègres, Margit Thomson a adhéré à l’initiative des cœurs sensibles. Dans un discours emprunt d’émotion, elle a rassuré les bénéficiaires de sa disponibilité à venir en aide au Centre SANOR. « Je peux vous assurer que même de retour dans mon pays, je continuerai de penser à vous. Je resterai en contact avec votre crèche par l’intermédiaire de son excellence le Larlé Naaba », a-t-elle affirmé.

Quant au Larlé Naaba, il a pris le pari d’œuvrer à améliorer la situation de vie précaire dans laquelle évolue la grande majorité des populations. Car dit-il, « chez nous, dire qu’on a pas de père ou de mère, c’est dire qu’on n’en a pas cherché, puisqu’il y a toujours des personnes sensibles et charitables ».

Les populations du village de Bas-Ya sont sorties nombreux pour témoigner leur reconnaissance aux donateurs. La responsable du centre SANOR a lancé un appel aux bonnes volontés à suivre l’exemple du Larlé Naaba et de ses amis. Les représentants du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale ont répondu favorablement. Le ministère est disponible et mettra ses cellules à contribution afin de trouver des parents adoptifs pour les orphelins du Centre.

Joël ZOUNDI (Stagiaire)

Sidwaya

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