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Secteur privé burkinabé : Des patrons d’entreprises à la conquête du marché mondial

Publié le mardi 3 octobre 2006 à 08h02min

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Justin Bayili, DG de l’ONAC

Un séminaire-atelier regroupe du 2 au 4 octobre à Ouagadougou des patrons d’entreprises, d’associations, des agents publics et d’agences régulatrices sur le thème : "Comment réussir l’exportation des services". Objectif, se former pour aller à la conquête du marché mondial.

L’Office national du commerce extérieur (ONAC) en partenariat avec le Centre du commerce international veut renforcer les capacités du secteur privé burkinabè. Il réunit du 02 au 04 octobre prochain à Ouagadougou des directeurs généraux d’entreprises, des agents publics à l’effet de former les premiers aux méthodes d’exportation des services et de sensibiliser les seconds sur les enjeux du commerce des services. La formation va s’articuler autour du thème : "Comment réussir l’exportation des services" .

Le directeur général de l’ONAC, Justin Bayili, fonde l’espoir que les différents modules proposés permettent aux acteurs de mieux connaître leurs forces et faiblesses, d’identifier des actions et des mesures à mettre en oeuvre en vue de mieux s’insérer dans le commerce des services. Ce, eu égard au rôle primordial du secteur des services dans l’activité économique mondiale.

En effet, le secrétaire général du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Jean Claude Bicaba, a souligné qu’au Burkina Faso le secteur des services contribue pour 45 % à la constitution du PIB (Produit intérieur brut). Cette performance est à mettre entre autres à l’actif de l’essor du FESPACO, du SIAO, de l’industrie hôtelière, du secteur bancaire et financier, a-t-il précisé.

Evoquant les opportunités d’affaires dans l’exportation des services, il a invité les acteurs à se doter d’un profil international et à gagner en crédibilité pour connaître les outils du commerce des services s’ils veulent conquérir le marché extérieur.

Pour cela, ils devront s’approprier les résultats du présent atelier s’articulant autour de comment identifier des partenaires potentiels, comment travailler en réseau ou innover pour réussir l’exportation des services. L’atelier de Ouagadougou résulte du projet d’assistance technique destiné à promouvoir le commerce des services du Centre du commerce international.

Outre le Burkina Faso, ce programme s’adresse à cinq autres pays de la sous-région : Bénin, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal.

S. Nadoun COULIBALY (coulinad@hotmail.com)

Sidwaya

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