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Ratifications d’accords de prêts : Des "sous" pour l’agriculture et la faune

Publié le vendredi 26 mars 2004 à 07h16min

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L’Assemblée nationale a servi de cadre, mardi 23 mars 2004 à la ratification de deux accords de prêts qui vont "irriguer" l’agriculture et nos ressources halieutiques et réhabiliter notre faune. Il s’agit, en effet, de prêt relatif au financement du programme d’investissement communautaire en fertilité agricole d’une part et de celui relatif au financement du Projet de gestion durable des ressources forestières dans les régions Sud-Ouest, Centre-Est et Est.

Le premier accord de prêt conclu avec le Fonds international de développement agricole (FIDA) est d’un montant d’environ 7,3 milliards de francs CFA.

Au bout de ses sept années d’exécution, 150 villages sur 800 seront touchés par l’aménagement d’une partie importante du potentiel régional en terres cultivables et en bas-fonds. Environ 12 000 petites exploitations familiales bénéficieront des actions du programme.

A terme, les productions agricoles de la zone du Projet vont s’accroître, se diversifier et s’intensifier.

L’agriculture représentant 40 % du produit intérieur brut (PIB) et 76 % des exportations, cette dynamisation ne peut-être que bénéfique à notre économie dans son ensemble. Il s’agit de rompre avec les pratiques traditionnelles pour avancer dans la modernisation de notre agriculture.

Préserver la faune

L’agriculture ne pouvant se développer que dans un environnement sain, la gestion durable des ressources forestières figure en bonne place dans la politique gouvernementale.

D’où la signature du second accord de prêt. Le Projet dont il s’agit, (voir ci-dessus) s’est fixé pour objectif sectoriel de contribuer à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention.

Plus spécifiquement, le projet va permettre l’amélioration de la gestion des ressources forestières et fauniques et l’accroissement des revenus des populations.

Les interventions du projet s’inscrivent dans la composante gestion durable des ressources forestières et fauniques, dans le renforcement des capacités des acteurs et des mesures d’accompagnement (mise en place d’un fonds de développement communautaire appui au système de crédit agricole, formation des acteurs, etc.).

Son coût globale hors taxe, hors douane est d’environ 11 milliards et demi.

Boubakar SY
Sidwaya

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