« . dans la mouvance de l’art politique qui consiste à se remettre perpétuellement en cause et en toute sérénité, pour tendre vers l’excellence, des hommes et des femmes, sans distinction d’ethnie, de confession religieuse, de catégorie socioprofessionnelle ou de niveau d’instruction ont créé, le 6 juin 2006, le Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS) ».

C’est en ces termes que le président du PARIS, Cyril Goungounga a introduit la présentation de sa nouvelle trouvaille aux hommes de médias, le 22 septembre 2006 à Ouagadougou.

Parti politique libéral, laïc, d’obédience républicaine, le PARIS, a poursuivi M. Goungounga, compte ouvrer à la promotion des libertés individuelles et collectives, à la défense de l’ensemble des droits dévolus à l’homme, à la garantie de pensée, d’association et de culte. Tout en préconisant la séparation effective des pouvoirs afin de garantir une vraie justice pour tous, le PARIS, de l’avis de ses responsables, compte se démarquer des dictatures, de toute forme de concentration des pouvoirs et des fanatismes qui ne garantissent ni la paix, ni la cohésion sociale, ni la sécurité de la Nation.

L’intégration, non seulement au Burkina Faso, mais aussi à travers le continent africain et le monde, occupe aussi une place de choix dans le combat du PARIS. A ce titre, « il ne peut que déplorer et condamner toutes les formes d’hégémonie, d’exclusion, d’intolérance qui se manifestent notamment à travers la guerre israélo-palestinienne savamment entretenue depuis soixante ans par les maîtres de la planète, la censure exercée par les puissants de ce monde pour contenir, contrôler, limiter, voire annihiler le développement industriel des Etats condamnés à rester petits et arriérés, les lois anti-immigration en Europe (France) et même en Afrique (Côte d’Ivoire) », a martelé le président du PARIS. Il convient de rappeler que ce PARIS naît des cendres du PARI premier parti de transfuge du CDP qui est mort de sa fusion avec l’ADF/RDA en 2005.

Répondant aux questions des journalistes qui avaient trait entre autres, à ses multiples pérégrinations, ses relations avec ses anciens camarades de l’ADF/RDA, etc. Cyril Goungounga s’est insurgé contre la limitation des mandats électifs, tout comme la limitation du nombre des partis politiques. Pour lui, l’on peut créer autant de partis qu’on veut et par sélection naturelle, les vrais partis survivront. Il a aussi indiqué sans ambages, que son parti est de la mouvance et a même adressé une demande à l’Alliance pour la mouvance présidentielle présidentielle (AMP) pour y adhérer.

Comme perspectives immédiates du PARIS, Cyril Goungounga, tout en se réjouissant de la dissolution du conseil municipal de Pô, a indiqué que cela est une bonne affaire car donnant l’occasion au PARIS de se tester. Il a donc donné rendez-vous à ses adversaires à Pô car son parti sera présent pour briguer des postes de conseillers. Dans cette lancée, il a protesté contre ceux qui pensent que seuls les candidats de l’élection passée prendront part au scrutin. Pour lui, le conseil a été dissout, donc tout doit être repris à zéro.

Ladji BAMA (yacoubama_bil@yahoo.fr)

Sidwaya