Composé de plusieurs comédiens connus pour leur talent, dont Mamadi Tiendrébeogo dit Souké, Frédéric Soré dit Siriki, Jacob Sou, Delphine Ouattara, Hamidou Soré le film offre tout ce qu’il faut pour le plaisir.

Chaque jour Kolo et Solo les deux héros du film vont en ville pour y vendre des objets d’art qu’ils fabriquent avec les déchets ramassés dans les poubelles. Ils marchent le plus souvent ou prennent un bus, ou un taxi quand la recette a été bonne. Il leur arrivera tous les jours des histoires drôles, des quiproquos, des situations dramatiques qui sont notre reflet, notre miroir. Ce sont des clins d’œil jetés sur la société tout entière. Solo est un rasta. Il n’est pas pour autant marginal et est assez cultivé. Il aime la belle vie, la danse, et est un dragueur impénitent.

C’est un personnage très populaire dans la ville (connu et reconnu), un personnage haut en couleur comme il en existe dans toutes nos villes.

Kolo quant à lui est assez rustre du type paysan et est très traditionaliste. Il a un sens artistique très développé ; c’est l’artiste du groupe. Il fabrique des djembés, des balafons, des mallettes avec des boîtes de tomates, il sait tout faire avec ses mains. Il est venu en ville pour avoir de l’argent et retourner se marier. Leurs aventures du vécu quotidien, drôles, voire pittoresques vont nous servir de trame renouvelée au jour le jour.

Leurs aventures nous feront réfléchir, nous permettant de découvrir nos tares sociales, nos défauts et surtout d’en rire. Tout cela est soutenu par une distribution, un bon casting (Souké, Siriki, Delphine Ouattara Mamouta, Sou Jacob, Mariam Koné etc).

Salam Compaoré
L’hebdo