Conseil Supérieur de la Communication : les rapports 2004 et 2005
- L. A. Tiao (droite) remettant les rapports au président du Faso
Le Président Blaise Compaoré a reçu les rapports 2004 et 2005 du Conseil supérieur de la Communication, le 8 septembre 2006. Le Président de l’institution, Monsieur Luc Adolphe Tiao, a présenté une évolution satisfaisante de la presse burkinabè et l’état d’exécution des missions du conseil.
Il a également formulé une série de recommandations pour la promotion de la pluralité de l’information au Burkina.
Le Président Blaise Compaoré a salué la qualité du travail abattu par le CSC. « Je salue votre action et celle de la presse nationale qui fait montre quotidiennement, à travers une qualité de travail remarquable et une couverture médiatique régulière des différents scrutins, d’une volonté perceptible d’assurer un équilibre de traitement de l’information. (...)
En dépit des manquements constatés, que vous relevez à juste titre, la presse burkinabè joue convenablement son rôle », a-t-il souligné.
Le Chef de l’Etat a ajouté que "pour faire face aux nouveaux défis, il importe que l’ensemble des acteurs du monde de la communication prenne plus conscience de la nécessité de la formation qui permet de maîtriser les outils de base de la profession". Dans ce sens, il a annoncé la création prochaine de l’Institut panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la Communication, (IPERMIC)
Quant au débat en cours sur la dépénalisation des délits de presse, le Président du Faso a estimé doivent continuer de faire l’objet d’une réflexion plus ouverte afin de reposer sur un consensus plus élargi.