Placé sous le thème « le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement, désormais une réalité », s’est tenu l’atelier de validation de la mission III d’investissement du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement.

Après la mission I qui a fait l’état des lieux dudit programme et la mission II qui a fixé les objectifs et les stratégies, la partie burkinabè, les représentants de la Banque africaine de développement et les différents partenaires ont planché, cette fois, sur l’aspect financier.

Ainsi, il ressort que le projet s’étale de 2007 à 2015.
Environ 320 milliards sont indispensables pour couvrir le besoin en eau au cours de cette période. En ce qui concerne l’aspect assainissement, il faudra un budget de 100 milliards. Soit au total 420 milliards. Tout les fonds ne sont pas disponibles, selon M. Daouda Yéyé, le coordonnateur du projet de l’inventaire des ouvrages hydrauliques et l’élaboration du programme national en eau potable « mais il faut bien commencer et au fur et à mesure rechercher les fonds complémentaires », a-t-il souligné.

Pour ce faire, le projet s’étalera sur trois phases, à savoir 2007-2012 pour la première, 2009-2012 pour la deuxième et 2012-2015 pour la troisième. D’ores et déjà, 100 milliards en raison d’environ 33 milliards par an seront investis dans le secteur eau lors de la phase I.

Ces fonds serviront à l’adduction d’eau à travers le pays. « Nous tiendrons compte des régions car elles n’ont pas toutes les mêmes installations et les mêmes couvertures en eau potable », a indiqué le coordonnateur du projet, Daouda Yéyé. En ce qui concerne l’assainissement, environ 30 millions ont été dégagés selon lui. “A ce niveau, il faut un travail de sensibilisation car tout le monde a besoin d’eau potable mais tout le monde n’a pas la notion de l’assainissement” explique le coordonnateur.

Pour lui, les bénéficiaires tant au niveau rural qu’urbain devront y mettre du leur pour la réussite de ce projet. Conformément à la feuille de route, 91% de la population devrait bénéficier de l’eau potable au terme du projet, c’est-à-dire à l’horizon 2015. Selon le coordonnateur dudit projet, compte tenu des contraintes administratives notamment les appels d’offres, le début des travaux est prévu pour fin 2007. « L’opération débutera partout en même temps sur le territoire national », a-t-il dit.

Hamadou TOURE
Solange BICABA(Stagiaire)

Sidwaya