Liée au cours mondial de l’énergie selon le directeur général de la SONABEL, M. Salif Kaboré, cette hausse du prix de vente du kilowatt donne matière à réflexion non seulement sur la question de la subvention rituelle de l’Etat à cette société pendant plus de vingt ans, mais également elle pose le problème de sa rentabilité économique.

Là n’est pas l’objet de notre écrit. Il se fonde plutôt sur le prélèvement et la collecte de la taxe de soutien au développement des activités audiovisuelles (TSDDAA) sur le paiement de chaque facture d’abonné.

Ces fonds qui s’élèvent à plus d’un milliard de FCFA sont reversés au Trésor public selon le directeur général de la SONABEL. Que fait-on de ce fonds, est-on tenter de se poser la question ? Pendant ce temps, la télévision nationale manque de tables de montage et de caméras pour couvrir la totalité des sollicitations qui lui sont adressées. Si cette somme importante était utilisée à ses fins cela pourrait renforcer les capacités de la "chaîne du plaisir partagé" et lui permettre de remplir sa mission de prestataire de service public.

La nécessité de communication de la direction générale du Trésor public sur l’encaissement de cette taxe collectée par la nationale de l’électricité s’impose. Cela rassurera les abonnés de la SONABEL qui s’acquittent de ce devoir citoyen.

Abou OUATTARA

L’Hebdo