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Ministère des Postes et des TIC : Construire une société de l’information moderne, inclusive et dynamique

Publié le mercredi 30 août 2006 à 07h45min

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Joachim Tankoano

Le premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) des Postes et des Technologies de l’information et de la communication s’est tenu les 31 juillet et 1er août derniers, à l’hôtel Splendide de Ouagadougou, sous la présidence de Joachim Tankoano, ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication.

A l’ordre du jour de ce CASEM, figurent l’examen de la lettre de politique sectorielle des postes et des technologies de l’information et de la communication, le programme opérationnel du ministère, ainsi que l’avant-projet de loi portant réglementation des réseaux et services de communications électroniques au Burkina Faso

Participaient à ce CASEM, les services centraux du ministère, les structures rattachées (ARTEL, ONATEL, SONAPOST, les filiales Telmob et Chronopost International), les opérateurs privés de téléphonies mobiles (Celtel et Telecel), des représentants des associations des travailleurs des structures rattachées, du Groupement des professionnels des télécommunications, des promoteurs de télécentres privés et des prestataires de services informatiques.

Le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication dans son allocution d’ouverture, a relevé les difficultés qu’ont les TIC à se répandre au Burkina Faso, à l’instar d’autres pays d’Afrique ; ces difficultés sont liées entre autres :

aux textes régissant le secteur ;

- au faible niveau d’électrification du pays ;

- à l’accès au crédit ;

- à l’insuffisance des infrastructures.

Il a par ailleurs, souligné que, malgré les acquis obtenus depuis la réforme du secteur des télécommunications mise en œuvre en 1998, la densité téléphonique de notre pays reste encore faible.

Le ministre Tankoano a, pour ce faire, affirmé l’ambition du Burkina Faso de construire une société de l’information moderne, inclusive et dynamique ; la cyberstratégie nationale adoptée par le gouvernement et prise en compte dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté en est une parfaite illustration.

Dans le domaine postal, le ministre a relevé la baisse significative du courrier physique due à l’avènement du courrier électronique et à la concurrence déloyale qui se mène dans le secteur. Pour le ministre, il est impératif d’élaborer un nouveau cadre juridique pour redynamiser ce secteur et mieux l’encadrer.

S’agissant des travaux proprement dits, ils ont été marqués par trois présentations : le projet de lettre de politique sectorielle du ministère et l’avant-projet de loi portant réglementation des réseaux et services de communications électroniques au Burkina Faso, par le secrétaire général du ministère, Jacques Arsène Louari et le programme opérationnel par le directeur des études et de la planification. Ces présentations ont mis en relief la vision globale et clairement exprimée des missions assignées au département des Postes et des Technologies de l’information et de la communication pour la période 2006-2010.

A l’issue des présentations, les participants ont posé des questions, fait des commentaires et formulé des suggestions en vue d’améliorer les projets de textes. S’agissant de la question de l’indépendance de l’Autorité de régulation, le ministre a expliqué que cette indépendance doit s’entendre par rapport aux opérateurs, et d’ajouter que les misisons et attributions de cette autorité seront renforcées avec la possibilité de réguler d’autres secteurs tels que celui de la poste.

Des propositions ont été faites de revoir le statut juridique de l’ARTEL, afin de trouver une formule plus adaptée à ses missions ; le statut de l’Agence nationale pour la promotion des technologies de information et de la Communication (ANPTIC) dont la création est prévue par les nouveaux textes, a également fait l’objet de longs échanges. Les explications données ont permis de mieux clarifier la mission fondamentale de l’ANPTIC ; elle sera une agence d’exécution et non un opérateur.

Quant à la contribution du fonds du service universel à l’exécution de l’ANPTIC, un grand programme national dans le secteur des TIC, elle s’avère nécessaire car il est illusoire de ne compter que sur le budget de l’Etat pour insuffler à ce secteur son décollage ; pour cela, il faut trouver d’autres sources de financement. Les travaux de ce 10e CASEM de l’année 2006 ont pris fin avec l’adoption par les participants, du rapport de synthèse.

Le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication dans son discours de clôture, a rappelé la vision du Burkina Faso pour la création d’un environnement concurrentiel et sécurisant pour les investisseurs dans le domaine des TIC et la nécessité d’utiliser le potentiel des TIC pour le développement économique et social de notre pays.

Le secrétaire général du ministère,
Jacques Arsène Louari

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