Le CICR transmet près de 500 messages par an aux Burkinabè rapatriés de Côte d’Ivoire
Ouagadougou, 02 août (AIB) - La Croix-rouge burkinabè a transmis pas moins de cinq cent messages par an de Burkinabè rapatriés de la Côte d’Ivoire depuis le début de la crise politico-militaire dans ce pays en septembre 2002, a indiqué mardi à Ouagadougou, le chef du Bureau du Comité international de la Croix-rouge (CICR) à Ouagadougou, Emmanuel Placca.
Le CICR qui a ouvert officiellement un bureau en juin dernier au Burkina mène des actions essentiellement humanitaires. Il a rendu visite aux détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour s’enquérir des conditions de détention des pensionnaires.
M. Placca qui a présenté son organisation au cours d’une rencontre avec la presse a précisé que le Bureau du CICR au Burkina Faso comptait à son ouverture quatre personnes. Le CICR dont la devise est "inter arma caritas", (la charité au coeur des conflits) a un mode opératoire qui se repose sur la persuasion et la confidentialité.
Le siège du CICR est à Genève en Suisse. Il dispose d’un budget annuel d’un milliard de F suisse (420 milliards de F CFA). 44% des dépenses budgétaires sont faites en Afrique, principalement en Côte d’Ivoire, au Soudan et en République démocratique du Congo (RCD).
En 2005, l’organisme humanitaire a rendu visite à 400 000 détenus dans 80 pays à travers le monde parmi lesquels les prisonniers d’Abou Grahib en Irak et du bagne de Guantanamo, dans l’île de Cuba.
Le CICR a, par ailleurs, reçu et expédié 900.000 messages de parents de victimes ou vice-versa dans les zones "troublées" du monde et quelque 120 millions de personnes travaillent au CICR comme volontaires.
AIB