Les technologies de l’information et de la communication sont de nos jours incontournables pour le développement de nos nations. En effet, les TIC connaissent un développement exponentiel aujourd’hui. Ils sont passés de 1000 ordinateurs en 1990 à 30 mille en 2006 au Burkina Faso, a martelé d’entrée de jeu Mme Monique Ilboudo.

En revanche, la protection des données à caractère personnel pour une garantie des libertés individuelles et collectives est une quête permanente pour nos nations. M. Alex Türk, président de la Commission nationale française de l’informatique et des libertés, n’a pas manqué au cours de son intervention de relever les enjeux que constituent les TIC à l’heure de la mondialisation, surtout de leurs rapports avec la liberté. Elles favorisent (TIC) la rencontre des acteurs majeurs Espèce d’égalité commune entre les nations, l’information crée une culture nouvelle dans de nouvelles civilisations en partageant les bénéfices des TIC à tout le monde.

Il est mauvais de croire que les technologies de l’information et de la communication sont soit totalement dangereuses, soit sans danger. Elles présentent plusieurs caractéristiques dont une technique ambivalente importée par un mouvement d’accélération foudroyante. Les TIC sont un phénomène d’universalisation rapide : facteurs d’égalité et d’écart avec des caractères d’irréversibilité qui permettent la mise en œuvre de microscopes pour créer des effets de réseau afin de permettre une vue à distance. De même, les Technologies de l’information et de la communication jouent un rôle très important dans la recherche de la liberté, a également souligné M. Türk. Elles proposent des solutions de maîtrise aux politiques et aux citoyens en assurant la protection des intérêts privés. Elles permettent aussi l’imagination des dérives possibles avec des équilibres valables.

L’on pourrait donc s’interroger au regard de tous ces avantages sur la nécessité des technologies de l’information et de la communication dans le processus de mondialisation, de l’intégration et du développement des pays en voie de développement.

En rappel, cette conférence a été appelée en boycott par le mouvement de la paix/Burkina avec la voix du Dr Bangha Pierre Bidima, président du mouvement, en guise de protestation contre la décision de la justice burkinabè. Décision qui qui a classé le dossier du journaliste Norbert Zongo par l’annonce du 18 juillet 2006 d’un non-lieu pour Marcel Kafando. Cet appel n’a véritablement pas été respecté par l’assemblée présente qui a suivi de bout en bout la conférence.

Paul SAWADOGO
Abdoul Rasmané ZONGO
(Stagiaires)

Sidwaya