La cérémonie, placée sous le haut patronage du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme et sous le parrainage du maire de la commune a, entre autres personnalités, connu la présence de Doulaye Konaté, président de l’association des historiens africains et ancien recteur de l’université de Bamako.

Imprimée à Bobo-Dioulasso par l’imprimerie La Savane, l’œuvre qui compte 180 pages a été publiée aux éditions « Découvertes du Burkina ». Elle est divisée en trois parties (Elucidation conceptuelle-Historique de la promotion culturelle à Bobo-Dioulasso-Une promotion culturelle fondée sur la durée) et comporte huit chapitres qui traitent des thèmes comme « La culture, une création spirituelle », « La culture : un projet collectif0 », « Les communautés autochtones », « Colonisation et choc culturel », « La promotion culturelle de 1960 à nos jours », « Décentralisation et promotion culturelle », « Promotion culturelle à Bobo-Dioulasso », « Promotion culturelle et épanouissement de l’Homme ».

Une analyse critique de l’ouvrage a été faite par Doulaye Konaté, président de l’association des historiens africains et ancien recteur de l’université de Bamako, l’Abbé Gaston Sanou, Dr en philosophie et en sciences de l’éducation et Antoine Atiou, administrateur civil et secrétaire général de la commune de Bobo-Dioulasso.

Cette analyse a mis en exergue les regards croisés d’un historien, d’un philosophe et d’un administrateur civil sur cette production. Il ressort du résumé de l’éditeur que dans le processus de mise en œuvre de la décentralisation, la culture se révèle de plus en plus comme un socle indispensable à l’émergence des communes authentiques et d’une transformation sociale locale positive, vraie et durable.

Avec érudition et en se fondant sur une démarche « sociogénétique », l’auteur démontre que la culture ne se résume pas en un prestige réservé à une certaine classe ou à des manifestations folkloriques. La démarche, appliquée à la commune de Bobo-Dioulasso montre bien le rôle important que la culture joue dans le développement de toute collectivité locale. Elle pourrait bien inspirer d’autres collectivités du Burkina Faso.

Urbain KABORE
Sidwaya