Rencontre gouvernement/Secteur privé : Le Premier ministre à la SN-SOSUCO
- Mamady Sanoh de la SN-SOSUCO
Dans le cadre des visites de terrain de la rencontre gouvernement /secteur privé, c’est la SN-SOSUCO qui a accueilli, samedi 8 juillet 2006, le Premier ministre et les membres de son gouvernement. La sucrière du Burkina, sise à Bérégadougou à 15 km de Banfora avait, selon son directeur général Mamady Sanoh, plus que besoin de cette visite.
La SN-SOSUCO est l’un des fleurons de l’industrie burkinabè. Depuis plus de 30 ans, elle est un des plus grands pourvoyeurs d’emplois au Burkina avec 4 000 travailleurs. Elle exploite 5 000 ha de canne à sucre avec une production de sucre de 40 000 tonnes de sucre dans les meilleures années. C’est une société qui fait vivre plus de 50 000 familles dans la région. Seulement, depuis quelques années, la nationale du sucre a de sérieux problèmes dus essentiellement à la fraude, aux subventions internationales et à la concurrence déloyale.
Toutes choses qui menacent son essor et, partant les emplois du personnel et l’économie du Burkina. C’est ce tableau sombre qui a été présenté au Premier ministre et à sa délégation. Mais les responsables de cette société ont tenu à rassurer le gouvernement quant à la volonté de tout le personnel de sauver son outil de travail.
Pour cela, la direction envisage la mise en place d’un plan de relance basé sur trois points qui sont la recherche de financement, la mise en œuvre d’un système de contrôle efficace et le renforcement de la lutte contre la fraude. Pour la réussite de celui-ci, la SN-SOSUCO compte beaucoup sur l’aide du gouvernement. “Nous demandons une protection de nos unités industrielles et une application stricte des textes réglementaires”, a déclaré le directeur général de la SN-SOSUCO, Mamady Sanoh.
Le Premier ministre et sa délégation ont pu visiter les champs de canne à sucre et le compartiment de l’usine où est fabriqué le sucre. La visite a pris fin avec la signature du livre d’or où le Premier ministre a inscrit ceci : “Ma visite ici est un témoignage de l’engagement de l’Etat actionnaire à jouer pleinement son rôle et sa partition pour faire vivre la SN-SOSUCO que nous considérons aujourd’hui comme hier, comme un des fleurons de l’industrie burkinabè.
Bon courage à ceux qui travaillent tous les jours au renouveau de ce complexe”. A l’issue de la visite, Ernest Paramanga Yonli a affirmé au micro des journalistes : “Nous allons donc travailler dans les plans de développement futurs à ajuster tous ces agrégats pour pouvoir donner une nouvelle vie à la société”.
Clarisse HEMA
Sidwaya