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Micro-entreprises rurales : Atelier de consolidation

Publié le lundi 10 juillet 2006 à 08h03min

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Il s’est tenu du 16 au 17 juin 2006 à Banfora, un atelier de consolidation des Micro entreprises rurales (MER) initié par le Projet d’appui aux micro-entreprises rurales (PAMER). Une centaine de participants venue des différentes contrées de la province, a pris part à cet atelier.

PAMER est un projet de lutte contre la pauvreté qui couvre cinq provinces ; à savoir la Comoé, le Houet, la Léraba, le Tuy et le Kénédougou. Depuis la création du projet en 2001, plus de sept cents MER ont été accompagnées à leur création. Cependant, la mission de revue à mi-parcours qui s’est déroulée du 8 au 20 décembre dernier, a relevé que le taux d’échec de ces MER est assez élevé.

Du reste, la Comoé demeure la province où ce taux d’échec est plus élevé, a affirmé le chef d’antenne PAMER-Bobo, Djénéba Tapsoba. C’est donc pour identifier les contraintes des MER dans les domaines de la production, du marketing, la qualité des produits, l’organisation et la commercialisation, que le présent atelier a été organisé afin d’y apporter des solutions de façon groupée et efficace en vue de leur autonomisation.

Au siège de l’association Munyu, , la centaine de participants issue des MER, RLP de la Comoé et personnes-ressources ont deux jours durant en plénière et en groupe de travail, échangé sur la problématique de quatre filières. Il s’agit de la filière transformation des produits agricoles, de cueillette et d’élevage, la filière prestation de services, la filière petit commerce et enfin, de la filière artisanat. Ils ont entre autres actualisé la base de données des MER, discuté des principaux aspects concernant la formation, la production et la commercialisation, le financement du fonds de roulement et de l’équipement... Par ailleurs, la rencontre a permis de planifier et mettre en œuvre les activités d’appui à la consolidation pour la période 2006-2007.

Selon Djénéba Tapsoba, la difficulté majeure évoquée par les MER, est celle liée à l’accès au crédit. Toujours a t-elle poursuivi quand elle a été interrogée, cet atelier a été le bienvenu car beaucoup étaient sur le point de se décourager. Mais toutefois, madame Tapsoba a reconnu qu’il y a matière à faire à leur niveau. C’est pourquoi, elle a dit que la nécessité s’impose à leur niveau, de satisfaire les demandes qui ont été recensées, pour ne pas une fois de plus retomber encore dans une situation d’échec.

Mamadou YERE (yeremama@yahoo.fr)
AIB/Comoé

Sidwaya

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