La maison du Peuple conserve le même décor depuis le début du mondial allemand, le 9 juin dernier, avec à l’intérieur les drapeaux des 32 pays qualifiés pour cette compétition, et un écran géant pour suivre toutes les rencontres. En effet, tous les matchs de la coupe du monde y sont retransmis en direct, et l’accès est gratuit.

Pour la 1re demi-finale Allemagne#Italie, la maison du Peuple a accueilli près d’un millier d’amoureux du ballon rond, dont le ministre d’Etat, de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Salif Diallo, et l’ambassadeur d’Allemagne au Burkina, Ulrich Hoschild, qui a eu l’initiative d’offrir grâcieusement ces matchs. Avant la rencontre, le public sportif a eu droit à un jeu pronostic sur le score de la rencontre et bien d’autres jeux comme celui de questions-réponses et les tirs au but. Les gagnants reçoivent en retour des ballons de football du mondial et d’autres gadgets.

Pendant le match, les téléspectateurs réagissaient comme le public d’un stade, au moment des belles actions de l’équipe de leur choix. La rencontre en elle-même fut très disputée. Le ministre d’Etat Salif Diallo a trouvé que la rencontre a été très équilibrée, et qu’il a été senti la volonté de part et d’autre de gagner ce match". L’ambassadeur Ulrich Hoschild a trouvé que la 1re partie a été très dure, et que c’était un match difficile pour l’Allemagne comme ce fut le cas face à l’Argentine. Il a espéré qu’avec beaucoup de chance, la Mannschaft pourrait gagner. A l’issue des 90 mn, c’est l’Italie qui l’emporte par 2 buts à 0 grâce à Grosso et Alessandro Del Pierro, à la joie de ses supporters italiens à l’intérieur de la maison du Peuple.

Pour l’ambassadeur d’Allemagne, l’Italie a mérité sa victoire. Il ajoute : "J’espère qu’elle jouera une belle finale." Le trésorier de l’USO, Laurent Kaboré, qui a suivi le match comme le nombreux public, s’attendait à une victoire de l’Allemagne ; mais, dira-t-il, "le football étant ce qu’il est, l’équipe la plus solide a gagné". Ce fut tout simplement une bonne ambiance à la maison du Peuple où la tristesse se lisait sur le regard des quelques ressortissants allemands.

Par Antoine BATTIONO

Le Pays