Le concours qui en est à sa 2e édition s’inscrit, selon le directeur du développement de la production cotonnière Georges Yaméogo, dans un cadre de responsabilisation, de professionnalisation et d’émulation des producteurs par la SOFITEX. Pour la présente édition, 650 GPC et plus de 4600 producteurs individuels ont pris part à la compétition. Les catégories concernées étaient : Pour les GPC :

 la catégorie A avec une production égale ou supérieure à 200 tonnes de coton graine
 la catégorie B avec une production comprise entre 100 et 200 tonnes
 la catégorie C pour une production égale ou supérieure à 40 tonnes et inférieure à 100 tonnes.

Chez les producteurs individuels, le même type de catégorisation a été retenu, mais avec des tonnages moindres. Ainsi en catégorie A, il fallait avoir une production égale ou supérieure à 15 tonnes.

La catégorie B a concerné ceux dont la production était égale ou supérieure à 5 tonnes et inférieure à 15 tonnes. Enfin, la catégorie C intéressait ceux dont la production était égale ou supérieure à 2 tonnes, mais inférieure à 5 tonnes.

Outre le niveau de production, d’autres critères ont été pris en compte pour départager les concurrents. Ces critères ont porté sur la préservation de l’environnement, les conditions de production, de conservation du coton et le niveau d’organisation des producteurs.

Les heureux lauréats ont reçu de la SOFITEX et de ses partenaires des tracteurs, des intrants, des motos JC, des vélos, des brouettes, des comptes bancaires et du matériel agricole.

Devant ces performances, le DG de la SOFITEX, Célestin Tiendrébéogo n’a pas pu passer sous silence tous les honneurs que l’ardeur au travail des producteurs a pu apporter à la SOFITEX. Il a cité le prix de la Francophonie économique octroyé à la SOFITEX à Rabat en mars 2005, le trophée international de l’industrie reçu en juin 2005 de l’IIPP à Genève et la toute récente distinction du président de l’UNPCB en mai 2006 par le titre de Dr Honoris Causa de l’Université de Gembloux.

« Tout cela est à mettre au compte des producteurs de coton sans l’adhésion et la détermination desquels notre filière n’aurait jamais connu les performance qui valent à notre pays d’être hissé aujourd’hui au firmament des pays producteurs de coton en Afrique », a déclaré M. Tiendrébéogo. Il a ajouté que la SOFITEX ne ménagera aucun effort pour maintenir et dynamiser davantage ce concours « qui pour nous est un incontestable outil d’émulation et de développement de la culture du coton ». Le haut-commissaire du Houet Salif Ouédraogo représentant le gouverneur des Hauts-Bassins parrain de la cérémonie, s’est réjoui du choix de Bobo-Dioulasso pour récompenser ces producteurs qui font la fierté du Burkina. Il a émis le vœu que le concours se pérennise pour la promotion de la filière coton au Burkina.

Les heureux lauréats sont repartis bien équipés, en promettant de redoubler d’effort les années à venir. De nombreuses personnalités venues des régions des Cascades, du Sud-Ouest et de la Boucle du Mouhoun ont assisté à la cérémonie.

Clarisse HEMA

Sidwaya