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Koulpélogo : Les maires de Yargatenga et de Ouargaye ont pris fonction

Publié le mercredi 5 juillet 2006 à 23h34min

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Le maire de la commune rurale de Yargatenga, M. Dayendé Dénis Guésongo et celui de la commune urbaine de Ouargaye, chef-lieu de la province du Koulpélogo, M. Prosper Zombré ont été installés dans leurs fonctions, le 1er juillet dernier, par le secrétaire général de ladite province, M. Kouka Jacques Bougma. C’était en présence de plusieurs invités parmi lesquels à Yargatenga, le sous-préfet et le chef coutumier de Cinkansé- Togo.

A Yargatenga, le maire Dayendé Denis Guésongo, ingénieur en communication en service à l’ONATEL intervenant après son installation, a dit que dans les jours à venir, l’équipe du conseil municipal élaborera des programmes de développement dont le maître-mot sera la lutte contre la pauvreté. Selon lui, l’accent sera mis particulièrement sur la construction d’infrastructures sanitaires, éducatives et routières.

Il a lancé un appel aux filles et fils de Yargatenga à l’unité d’action avec les 37 conseillers et surtout, à faire preuve de tolérance, valeur cardinale que leurs ancêtres leur ont fièrement léguée. Le maire de la commune urbaine de Ouargaye, M. Prosper Zombré, professeur d’université élu pour un second mandat, après avoir cité quelques succès et réalisations du mandat écoulé, a placé ce mandat sous le signe du renforcement des acquis, de la persévérance dans l’effort et de la continuité dans l’initiative pour la cohésion, l’unité d’action et la synergie d’action.

Pour le bien-être quotidien de la population de la commune de Ouargaye, il y a des besoins tels que : un marché central dont le coût de réalisation est estimé à 500 millions de francs CFA, d’infrastructures scolaires et sanitaires, de forages, de routes, d’assainissement et de financement pour les activités génératrices de revenus.

Pour le maire, les défis sont immenses et le conseil municipal en est pleinement conscient. « Mais que vaut un conseil municipal de 34 âmes sur une population de milliers de personnes si celle-ci manquait à s’impliquer activement dans le processus de développement. « Chacun doit donc être responsable de tous », comme le disait Saint Exupery, a t-il souligné.

Tasseré KOANDA
AIB/Tenkodogo

Sidwaya

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