Dans tous les Etats et structures en Afrique, l’heure est à la promotion tous azimuts de la femme. L’Union économique et monétaire ouest-africaine ne veut pas rester à la traîne.

Surtout que, à écouter le commissaire chargé du département du développement social de l’Union, Rui Duarte Barros, les chefs d’Etat des pays membres « ont pris l’engagement de faire en sorte que les filles et les femmes participent pleinement au processus de développement économique et social, en bénéficiant des fruits de la croissance, au même titre que les hommes ».

Des représentantes de six pays (Bénin, Togo, Niger, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Mali) qui ont déjà mis en place leur antenne nationale se sont donc réunies dans la salle de conférences du siège de l’UEMOA pour statuer sur les cinq points suivants :

le rappel de la problématique et de la nécessité de la mise en place d’un réseau, le point sur la mise en place effective des antennes nationales, sur les actions engagées par les Etats membres, l’examen des projets, les statuts et règlements intérieurs et enfin, le gros morceau qui est la mise en place du bureau sous-régional.

Parmi les structures participantes, figure naturellement l’antenne du Burkina avec sa présidente, Mme Jeanne Agnès Bado. Cette antenne regroupe des femmes chefs d’entreprise, qui sont dans la transformation, dans l’artisanat, dans l’agriculture et dans le commerce.

Pendant le discours d’ouverture, la ministre de la Promotion de la femme, Gisèle Guigma, a prié ses consœurs d’être assidues durant les travaux, afin qu’il soit mis en place un bureau « qui soit à la hauteur de [vos] ambitions et qui fera rayonner le réseau des opératrices économiques de l’institution ». Rendez-vous est donc pris pour demain soir, pour avoir la liste des membres de ce bureau.

Issa K. Barry

L’Observateur