LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Katoucha : "Je n’ai jamais eu une carrière de pute"

Publié le samedi 1er juillet 2006 à 09h17min

PARTAGER :                          

Elle a été le porte flambeau de la beauté africaine dans la mode internationale. Aujourd’hui, cet ex-top modèle se consacre à la formation de jeunes mannequins au Sénégal. A l’occasion du premier anniversaire du magazine "Vogue", elle a accepté se prêter à nos questions.

Bonsoir Katoucha. Qu’est-ce qui t’amène à Ouagadougou ?

• Je suis venue soutenir Matou dans son événement. Elle le mérite parce qu’elle a de très belles ambitions pour son pays.

La rareté des festivals de mode en Afrique n’est-elle pas synonyme d’une perte de vitesse de la mode africaine ?

• Pas du tout. Nous venons d’en avoir la preuve ce soir. La soirée a été un foisonnement de créativités, d’africanités.

As-tu aussi une telle initiative au Sénégal ?

• Absolument. Je suis venue spécialement soutenir cette jeune fille, mais cela a été embêtant. Parce que j’organise au Sénégal le concours panafricain, Ebène top modèle, et prendre douze heures pour venir au Burkina Faso a été vraiment difficile.

Es-tu réellement la fille de l’historien Djibril Tamsir Niane, auteur de "Soundjata, l’épopée du mandingue".

• Mon père s’appelle Djibril Tansir Niane et il est historien.

Comment expliques-tu que ton père soit Guinéen et toi, Sénégalaise ?

• Ma mère est Guinéenne et mon père est Sénégalo-guinéen.

Avec un tel père, pourquoi as-tu choisi la mode ?

• J’étais le cancre de la famille, mais celle qui gagne le plus d’argent.

Revenons à la soirée. Quelles sont les créations qui t’ont le plus impressionnée ?

• Tout m’a impressionnée. J’ai adoré parce que j’avais les yeux grandement ouverts. Je n’ai vu que du positif.

Que peux-tu dire aux jeunes stylistes pour mieux s’imposer dans ce milieu ?

• Qu’ils fédèrent un peu et qu’ils arrêtent de faire des défilés tous les mois. Qu’ils apprennent à faire une ou deux collections par an. Ils doivent chercher à avoir une unité de production. C’est en se fédérant qu’ils peuvent atteindre cette étape. C’est en ce moment qu’ils peuvent attaquer le marché international, sinon ils resteront de petits tailleurs.

Selon toi, les modèles de nos stylistes sont-ils adaptés au pouvoir d’achat des Africains ?

• Pour le moment habillons les Africains à travers des bons produits adaptés aux réalités africaines.

Comment expliques-tu la rareté des mannequins africains, surtout les femmes, dans la mode internationale ?

• Nous sommes les dernières divas de la mode. C’est pourquoi j’organise mon concours pour remédier à cette situation. La fille qui sera choisie lors de ce concours aura un contrat d’une année avec une agence de mannequins européens.

Lorsque tu étais au sommet de ta gloire, as-tu pensé à préparer la relève ?

• C’est ce que je suis en train de faire actuellement. Maintenant j’ai beaucoup de temps pour me consacrer à la relève. J’estime que j’ai eu beaucoup de chance dans ce métier. Je me dois de donner une chance à la nouvelle génération.

Que réponds-tu à ceux qui assimilent certaines agences de mannequinat à un réseau de prostitution ?

(Elle s’énerve). Vous, les journalistes, aimez les vilaines histoires. Je n’ai jamais eu une carrière de pute. Je suis un top modèle et j’ai eu une très belle carrière.

Alassane Kéré alassanekere@yahoo.fr

L’Observateur Dimanche

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 23 juillet 2007 à 23:02, par shana En réponse à : > Katoucha : "Je n’ai jamais eu une carrière de pute"

    C’est une vraie petasse ,une ratee.En plus elle use la sorcellerie pour detruire des noirs courageux de monter leur propre busyness.Je sais de quoi je parle .Ah ! la sorcellerie detruit l’afrique.Sur 10000000 africain1 seul a le sens de l’entreprise et on s’acharne sur lui on l’elimine.YOUSSOU N’DOUR L’EXEMPLE UNIQUE.Reveillez c’est la globalisation.Pour qu’on se ratrape en tant qu’africain travaillons les gars 100 heures par jour.Oublions catoucha c’est pas un model modele ?

    • Le 4 avril 2010 à 02:31, par jesus En réponse à : > Katoucha : "Je n’ai jamais eu une carrière de pute"

      voila ces diables qu’elle utilisait l’on pouser dans l’eau.mais youssou est le pire en matiere de sorcelerie il tue les gens poue prendre leur destinee et chance.son diable est le boeuf et il utulise l’herbe pour faire des prieres.mais le sans de jesus et la croix l’arreteront un jour

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Dédougou : Le festival des masques signe son retour
Burkina / Musique : Patrick Kabré chante Francis Cabrel