« L’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour la majorité. De l’utopie à la réalité ». Une concertation entre le ministère en charge de l’hydraulique et les partenaires du sous-secteur eau potable et assainissement s’est tenue autour de la problématique le mardi 27 juin 2006 à Ouagadougou. Le souci est de rendre l’eau accessible à la grande majorité de la population burkinabè à l’horizon 2015. Les acteurs ont discuté et validé le rapport portant sur les coûts unitaires des infrastructures nécessaires et l’aperçu des projets de programmes à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

L’étude pour l’élaboration de ce programme national d’approvisionnement en eau potable se déroule en trois phases. La première validée le 23 mai 2006 a permis d’élaborer une politique référencielle pour tous les acteurs. La deuxième, quant à elle, fixe les objectifs et adapte les stratégies, la dernière propose un programme d’investissement technique et financier y compris toutes les mesures d’accompagnement.

La Banque africaine de développement (BAD) a décidé d’accompagner le Burkina Faso à travers le Fonds africain de développement en vue de réaliser l’étude d’élaboration du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement à l’horizon 2015.

Pour le représentant du ministère en charge de l’hydraulique, M. Justin Sawadogo, le Burkina Faso a fait d’importants efforts d’amélioration du cadre politique, institutionnel et réglementaire dans le sous-secteur de l’eau potable et de l’assainissement. « L’aboutissement de ce processus passe nécessairement par une méthode de gestion efficiente des ressources en eau », a-t-il prévenu.

Hamadou TOURE

Sidwaya