« La direction des grandes entreprises : bilan et perspectives », c’est sous ce thème que se tient le 14e séminaire du Centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF). Quarante et un (41) cadres de vingt-deux pays participent à la rencontre. Ils échangeront et mettront en commun leurs expériences. Les débats porteront autour des nouveaux outils de fonctionnement pour une meilleure maîtrise de l’administration fiscale. En effet, le CREDAF veut capitaliser les acquis des vingt-neuf pays membres au profit de leurs différentes directions de gestion fiscale. L’enjeu majeur demeure l’accroissement des ressources à travers une plus grande mobilisation de la fiscalité interne, en vue d’asseoir les bases d’une croissance économique durable.

Pour le CREDAF, dans un environnement économique marqué par la mondialisation, la création de la Direction des grandes entreprises (DGE) permet de sécuriser les recettes. Elle constitue aussi une réponse appropriée aux impératifs d’optimisation des ressources nécessaires au financement des dépenses publiques pour la plupart des pays en développement. Au Burkina Faso par exemple, une division des grandes entreprises contribue à près de 90% dans la réalisation des recettes fiscales.

La rencontre du CREDAF, qui donne l’occasion aux pays membres de comparer les directions de leurs grandes entreprises, confirme une tradition du partage selon Noël Kaboré, le secrétaire général du ministère des Finances et du Budget du Burkina Faso représentant son ministre de tutelle.

« Nos attentes sont grandes, tant notre jeune expérience en matière de direction des grandes entreprises a besoin d’être éclairée et confrontée », a-t-il déclaré.

Hamadou TOURE

Sidwaya