Sous l’égide du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN), soixante treize (73) personnes-ressources issues de différents ministères, d’institutions internationales et d’organisations non - gouvernementales vont peaufiner les 26 et 27 juin 2006 à Ouagadougou le contenu de ce document-cadre.

L’adoption de cette politique viendra ainsi pallier l’absence d’un cadre référentiel limitant la capacité de coordination du ministère en charge de l’Action sociale. « L’atelier de validation de la Politique nationale d’action sociale constitue pour tous les acteurs sociaux une étape importante dans leur quête d’un mieux-être au profit de l’ensemble des citoyens burkinabè et en particulier les plus défavorisés », a indiqué Pascaline Tamini, ministre de l’Action sociale et de la Solidarité sociale.

Pour elle, la PNAS traduit la volonté du Burkina Faso de centrer sa stratégie de développement sur la promotion de la sécurité humaine. Un tel document contribue à accroître l’efficacité des politiques publiques, assurer le maximum d’impact sur les principaux indicateurs sociaux, améliorer le pouvoir d’achat des populations les plus défavorisées et offrir un meilleur cadre d’épanouissement social. « Le fondement de l’action sociale devra consister à aider les populations à maîtriser l’évolution et les mutations de la société en fonction de leurs besoins prioritaires.

Chaque citoyen devrait pouvoir tirer profit des changements sociaux économiques capitalisés dans son pays », a souligné Mme Tamini. Les participants à ce premier atelier de validation vont apporter leur contribution à l’élaboration d’un document final. La politique nationale d’action sociale est le fruit d’un long processus de réflexion. Elle place le développement social en aval de la croissance économique vu le caractère multidimensionnel et pluridisciplinaire des actions.

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)

Sidwaya