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Action pour l’Enfance et la Santé (AES) : Les premiers pas du nouveau-né

Publié le lundi 23 février 2004 à 05h41min

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Créée en 2001 pour venir en appui aux enfants, aux jeunes et aux femmes vivant dans des conditions particulièrement difficiles, l’association "AES/Burkina" a procédé au lancement de ses activités. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé, le mercredi 18 février 2004 au CACS sis au secteur 28.

La sagesse moaga reconnaît que les enfants jubilent dans une famille d’abondance. C’est dire que les enfants pour s’épanouir ont besoin de tous les soins et de toute l’attention de leur environnement.

L’Action pour l’enfance et la santé au Burkina Faso (AES/Burkina) semble l’avoir compris au regard de la mission dont elle s’est assignée. En effet, cette association créée par le personnel de la fondation Save the children Pays-Bas (SCPB) travaillera à promouvoir des améliorations durables dans les conditions de vie et dans les perspectives d’avenir des enfants, des jeunes, des femmes et d’autres groupes vulnérables au Burkina Faso.

Elle s’est fixé entre autres objectifs de contribuer à la vulgarisation de la convention relative aux droits de l’enfant (CRDE), d’aider à la promotion de meilleures conditions de vie des enfants, des jeunes et des femmes, d’appuyer le développement communautaire en milieu rural et périurbain et d’offrir des services sociaux de base plus particulièrement les soins de santé primaires (SSP) et la lutte contre les IST/VIH Sida.

S’affirmer après les phases initiatiques

La cérémonie de lancement qui a eu lieu le mercredi 18 février au CACS (Centre d’accueil, de conférences et de séminaires) a connu la participation des autorités administratives et sanitaires de quatre provinces cibles du SCPB notamment le Bam, le Sanmatenga, le Namentenga et le Zoundwéogo qui soit dit en passant ne sont pas les seuls concernés de l’AES/Burkina.

Dans son allocution, le directeur exécutif de ladite association, le Dr Zina Yacouba, a relevé le contexte dans lequel elle a été formalisée. En effet, la fondation SCPB, ONG internationale néerlandaise qui s’est implantée dans notre pays depuis 1982 est au terme de ses programmes de développement en dépit du bilan positif. Pour monsieur Zina, c’est pour créer des conditions de pérennisation des nombreux acquis que ladite fondation a mené plusieurs actions dont la création de l’AES/Burkina à partir du noyau de l’équipe du Bureau de sa représentation dans notre pays.

Etant donné que les acteurs de la structure naissante sont des professionnels qui ont acquis une longue expérience de terrain, son directeur a fondé l’espoir de la voir remporter pleins succès surtout avec la disponibilité des partenaires. Le président du Conseil d’administration, le Pr Tall François a pour sa part insisté sur la nécessité d’entourer le nouveau-né de tous les soins nécessaires.

Selon lui, comme tout enfant a besoin de l’éducation de ses propres parents, de ses voisins et de la communauté dans laquelle il vit, son association va suivre toutes les phases initiatiques avant de s’affirmer. C’est ainsi qu’il a lancé un appel de soutien aux autorités, partenaires, ONG et associations pour qu’AES/Burkina chemine vers la réalisation de ses objectifs.

Dans son allocution de lancement, le secrétaire général du ministère de la Santé Jean Gabriel Ouango est revenu sur les réalisations de la fondation précitée. A titre d’exemple, on pourrait citer la conception et l’exécution de trois programmes intégrés de soins de santé primaires de 1995 à 2003 dans les quatre provinces ci-dessus citées, et le développement du programme Sida dans le cadre de l’approche multisectorielle de lutte contre le Sida dans ces mêmes provinces avec l’appui financier de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas.

Selon lui, les actions de AES/Burkina devront être une suite logique des interventions de SCPB au Burkina Faso. Le docteur Ouango a pour se faire demandé le même partenariat fécond avec son ministère qui selon lui soutiendra l’association dans son cheminement et ce dans les limites de ses prérogatives. Le nouveau-né qui a de grandes ambitions n’est pas moins humble d’autant plus qu’il demande de l’aide pour affermir ses pas dont les bruits feront jubiler les enfants de notre pays.

Observateur Paalga

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