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Centre pour la gouvernance démocratique : Des journalistes à l’école de la bonne gouvernance

Publié le samedi 24 juin 2006 à 09h47min

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Pr. Augutin Loada

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a formé une trentaine de journalistes du Burkina sur les concepts de gouvernance et d’enquête par sondage, les 19 et 20 juin 2006 à Kombissiri dans le Bazèga.

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) au Burkina Faso a décidé d’édifier les journalistes sur les notions, de bonne gouvernance et de l’enquête par sondage.

Ainsi, les 19 et 20 juin 2006, l’institution a regroupé une trentaine de journalistes des organes de presse publics et privés en provenance de Ouagadougou et des provinces du Burkina à Kombissiri dans le Bazèga à l’occasion d’un atelier de formation. Dans cette optique, le directeur du CGD, le Pr Augustin Loada chargé d’assurer la formation sur la gouvernance, a mentionné que cette notion a plusieurs définitions.

La Banque mondiale, selon lui, définit la gouvernance comme la « manière par laquelle le pouvoir est exercé dans la gestion des ressources économiques et sociales d’un pays au service du développement ».

Poursuivant son exposé, M. Loada a noté que la gouvernance peut être soit démocratique, soit autoritaire. Elle peut aussi épouser des formes intermédiaires qui se situent entre ces deux pôles. Pour ce qui est de la bonne gouvernance, les journalistes ont appris qu’elle peut être comprise comme le type de gouvernance qui favorise le développement humain durable.

Le formateur a souligné que la bonne gouvernance est caractérisée par la participation des populations, l’information de la population et la transparence dans la gestion des affaires, l’imputabilité des autorités vis-à-vis des populations, l’efficacité et l’efficience des services publics et la primauté du droit et la mise en place d’un environnement institutionnel favorable au développement.

Quant à l’enquête par sondage, Boureima Ky, statisticien de formation, a défini le sondage comme une technique utilisée pour recueillir des informations auprès d’une partie de la population. Selon M. Ky, la détermination d’un échantillon représentatif est la première préoccupation du technicien. Afin d’éviter tout malentendu, Boureima Ky a noté que les résultats d’un sondage ne constituent pas une vérité absolue, il s’agit plutôt d’un indicateur.

Parlant des avantages du sondage, M. Ky a relevé qu’il sert à toute action de prévision et de planification. Se rapportant à la gouvernance démocratique, le formateur a indiqué que le sondage sert à donner l’occasion au public de s’exprimer sur la vie de la nation. A la fin des deux jours de formation, le CGD a fait retenir aux journalistes que la bonne gouvernance et l’enquête par sondage visent à promouvoir le développement économique et social.

Ali TRAORE (traore_ali@yahoo.fr)

Sidwaya

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