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Aquaculture : “Faire du Burkina un pays exportateur de poissons”

Publié le vendredi 16 juin 2006 à 08h12min

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La cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier de validation de l’avant-projet de stratégie et plan d’action de développement durable de l’aquaculture s’est tenue le mardi 13 juin 2006 à Koudougou.

La cérémonie officielle d’ouverture, de l’atelier de validation de l’avant-projet de stratégie et plan d’action de développement durable de l’aquaculture, a eu lieu le mardi 13 juin 2006 dans la salle de la direction régionale de l’Environnement et du Cadre de vie de Koudougou. Durant trois jours, les spécialistes en aquaculture étudieront et intégreront le nouveau document spécifique relatif à l’aquaculture.

La mise en œuvre de cette stratégie vise une production annuelle de plus de 500 tonnes de poissons, et deux millions d’alevins pour une contre - valeur monétaire annuelle évaluée à un milliard de F CFA. Elle permettra aussi la création de 200 emplois.

Le secteur de l’aquaculture est encore embryonnaire et connaît des contraintes. En effet, les conditions climatiques provoquent l’assèchement d’un quart des plans d’eau en cours d’année. L’insuffisance de financement et le manque de savoir - faire des populations sont aussi notables. D’ailleurs, les textes réglementant ladite activité n’étaient pas suffisants.

Cependant, « il existe quelques motifs de satisfaction. Le Burkina Faso compte aujourd’hui une dizaine d’unités aquacoles impliquant aussi bien l’administration que le secteur privé », a déclaré M. Seydou Baworo Sanou, gouverneur du Centre - Ouest avant de citer en guise d’exemple la station aquacole de Bazèga, celle de Ziga, l’unité piscicole du centre de formation professionnelle de Ipelcé, la ferme de spiruline de Koudougou et le projet d’élevage piscicole de Bagré.

Fort de ce constat, des atouts ont été notés. L’existence d’un potentiel exploitable constituant une base productrice formée à partir de 150 barrages et de retenues d’eau peuvent servir de supports à la production aquacole. De nombreux périmètres irrigués disposant de sous produits agricoles et d’eau toute l’année ont été ciblés.

L’intérêt croissant des populations pour l’aquaculture, du fait d’une prise de conscience de la valeur économique et sociale de cette activité, est remarquable. En plus, l’existence d’un marché potentiel pour l’écoulement des productions aquacoles est aussi une des raisons qui motivent l’organisation de ce secteur.

L’aquaculture connaît une baisse de production depuis 1998. Le Burkina Faso veut non seulement améliorer sa production, mais mieux, exporter son poisson dans les années à venir. Le défi est majeur, c’est pourquoi le gouverneur du Centre - Ouest, Seydou Baworo Sanou, a invité les hommes de l’aquaculture, à œuvrer chacun à son niveau pour la réussite dudit projet. Il a également lancé un appel aux partenaires au développement, afin qu’ils accompagnent une fois de plus la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie nationale et le plan d’action de développement durable de l’aquaculture au Burkina Faso.

Hamadou TOURE

Sidwaya

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